APPROCHER D'AUTRES MONDES EST POSSIBLE - sudoc
APPROCHER D'AUTRES MONDES EST POSSIBLE - sudoc
APPROCHER D'AUTRES MONDES EST POSSIBLE - sudoc
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
3.3.5. DES DISPARITES REGIONALES PROFONDES<br />
443 L’institut de La Providence<br />
dans le quartier de Cureghem<br />
à Anderlecht en est un exemple<br />
frappant.<br />
3.3.5.1. Le véritable critère de différenciation ?<br />
Beaucoup de directeurs d’établissement considèrent le critère régional comme étant l’un<br />
des plus pertinents, si pas le plus pertinent d’entre tous, si l’on se lance dans une entreprise<br />
de classification des élèves de l’enseignement technique et professionnel. On se retrouve<br />
effectivement face à des publics totalement différents selon la région où l’on enseigne,<br />
peut-être encore davantage lorsqu’il s’agit de technique et professionnel d’ailleurs.<br />
3.3.5.2. Le caractère régional de certaines filières<br />
L’implantation géographique de certaines activités économiques a favorisé le développement<br />
de filières d’apprentissage en vue de fournir une main-d’œuvre locale adaptée à ces<br />
activités. Il existe donc une différenciation régionale, s’agissant de certaines options et,<br />
partant, de pratiques pédagogiques.<br />
3.3.5.3. Le niveau de pauvreté<br />
Les différences marquées d’une (sous-)région à l’autre en termes de prospérité économique<br />
créent probablement une certaine forme de différenciation au sein du public du<br />
technique et du professionnel. Les élèves d’une école représentent un échantillon de la<br />
population d’une région ou d’un quartier. Parfois, la mixité sociale opère. D’autre fois, la<br />
ségrégation est de mise, une région ou un quartier réputé difficile donnant naissance à<br />
une ou des écoles imprégnée(s) de ces difficultés 443 .<br />
3.3.6. LES ELEVES IMMIGRES : UNE QU<strong>EST</strong>ION EN SOI<br />
3.3.6.1. Des « regroupements ethniques »<br />
Certaines classes sont composées quasiment exclusivement d’élèves immigrés. La<br />
concentration peut être très variable d’une nationalité à une autre. Le pourcentage d’élèves<br />
étrangers dans les écoles est très différent selon la région dans laquelle se situe<br />
l’établissement. Dans quelques écoles bruxelloises en quartiers défavorisés, la population<br />
belge autochtone (non allochtone naturalisée) est réduite à quelques pourcents de<br />
la population scolaire.<br />
73