APPROCHER D'AUTRES MONDES EST POSSIBLE - sudoc

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444 Iles de Paix, Une opinion publique plus éclairée et agissante. Programme triennal 2008-2010 d’Iles de Paix asbl, déposé à la DGCD, 3 e version, Huy, octobre 2007, p. 28. 445 DGCD, Sondage d’opinion portant sur les connaissances et l’attitude du public belge en matière de coopération d’une part et sur la visibilité de la Coopération fédérale belge d’autre part. Rapport définitif final. N° de dossier 03/1363, Leuven, 3 août 2004, p. 8. 446 Ibid., p. 25. 447 Ce tableau (comme les suivants) est directement repris du rapport de la DGCD (p. 25), mais la numérotation et l’intitulé ont par contre été modifiés. ESG signifie enseignement secondaire général, <strong>EST</strong> veut dire enseignement secondaire technique et par ESP, on entend enseignement secondaire professionnel. Ces trois étapes structurent le présent point. On y examine successivement si les élèves des enseignements technique et professionnel sont bien informés sur les inégalités Nord- Sud, dans quelle mesure elles les révoltent et s’ils sont décidés à passer à l’action. 4.2.1. LE NIVEAU D’INFORMATION DES ELEVES DES ENSEIGNEMENTS Technique ET PROFESSIONNEL Un rapport de la Direction générale de la coopération au développement (DGCD), publié en août 2004 (et intitulé « Sondage d’opinion portant sur les connaissances et l’attitude du public belge en matière de coopération d’une part et sur la visibilité de la Coopération fédérale belge d’autre part »), indique des disparités relativement importantes, au sein du public, dans les niveaux de connaissance et d’adhésion à la solidarité internationale. Ces éléments sont significativement corrélés avec la durée de la scolarité et avec le type d’enseignement secondaire fréquenté. En ce qui nous concerne plus directement, ce sondage de la DGCD met en lumière que « les élèves issus de l’enseignement secondaire technique et professionnel ont une connaissance des questions relatives à la coopération au développement inférieure à celle de ceux qui sont issus de l’enseignement secondaire général » 444 . Ce constat a pu être tiré « en analysant les caractéristiques sociodémographiques des personnes interrogées », ce qui a permis d’examiner « quelles différences, en matières de connaissances et d’opinion, existent entre les différents groupes » 445 . Dans sa première partie, le rapport de la DGCD analyse comment les gens auto-évaluent leur connaissance de la coopération au développement. « Si nous jetons un œil sur le niveau d’éducation, nous remarquons que les moins qualifiés s’auto-évaluent comme moins bons et que surtout les universitaires et les diplômés de l’enseignement supérieur de type long s’auto-évaluent comme meilleurs » 446 . Dans le tableau ci-dessous 447 , on peut s’intéresser plus particulièrement aux différences qui apparaissent entre diplômés de l’enseignement secondaire selon la filière suivie. 76
Tableau 1. Auto-évaluation du degré de connaissance de la coopération au développement (selon le niveau d’éducation) Diplôme obtenu le plus élevé Enseignement primaire 21,5 % Enseignement secondaire général inférieur 30,7 % Enseignement secondaire technique inférieur 20,9 % Enseignement secondaire professionnel inférieur 25,3 % Enseignement secondaire général supérieur 29,6 % Enseignement secondaire technique supérieur 24,9 % Enseignement secondaire professionnel supérieur 30,1 % Enseignement supérieur de type court 30,3 % Enseignement supérieur de type long 35,4 % Enseignement universitaire 44,4 % Total 30,4 % Très bien ou bien au courant (en %) 448 DGCD, op. cit., p. 27. 449 La numérotation du tableau ainsi que certains intitulés ont été modifiés, sans que cela en affecte la compréhension ; Ibid. On remarquera que, si les diplômés de l’enseignement secondaire inférieur du général ont nettement plus confiance en leurs connaissances dans le domaine de la coopération au développement que leurs alter ego du technique ; les diplômés de l’enseignement professionnel s’estiment mieux armés que ces derniers. L’écart est par ailleurs plus ou moins le même entre le général et le professionnel qu’entre celui-ci et le technique, ce qui sous-entend que le fossé est vraiment important entre les élèves du général et ceux du technique. Evidemment, il n’est pas impossible qu’il y ait une certaine surestimation de leurs connaissances de la part des élèves du secondaire inférieur professionnel. Les résultats du même sondage réalisé auprès des diplômés de l’enseignement secondaire supérieur confirment la tendance concernant la plus grande confiance en soi des élèves du professionnel par rapport à ceux des filières techniques. Dans ce degré d’enseignement, les élèves de l’enseignement professionnel sont même légèrement plus sûrs d’eux quant à leurs connaissances du domaine de la solidarité internationale que ceux de l’enseignement général, différence notoire si on compare aux résultats pour le degré inférieur. La même question, celle d’une éventuelle surestimation de soi, devrait être vérifiée. L’abréviation ONG est connue par environ un tiers de la population belge. « Il y a une relation évidente entre le fait d’avoir suivi des études supérieures et la capacité d’expliquer l’abréviation ONG. Chez les universitaires, plus de la moitié connaissent l’abréviation ONG, chez les moins qualifiés, il s’agit de moins de 8 % » 448 . Si l’on se penche sur le tableau suivant 449 , on peut voir qu’il n’y a pas de différence significative au niveau de la connaissance de cette abréviation, dans le degré inférieur, selon la filière d’enseignement. Par contre, 77
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1.1.2.1. Options de base de l’ens
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24 Ibid. 25 DELLISSE, Ph., op.cit.,
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