APPROCHER D'AUTRES MONDES EST POSSIBLE - sudoc
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47 MAROY, Ch., op.cit., p. 26.<br />
48 KRUPA, A., La situation en Communauté<br />
française, in VAN<br />
HAECHT, A., La Wallonie au futur :<br />
le défi de l’éducation. Conférence-consensus<br />
: où en est<br />
et où va le système éducatif en<br />
Wallonie ?, comment le savoir ?,<br />
Charleroi, 1995, p. 45.<br />
49 VANDENBERGHE, V., Iniquité<br />
de l’enseignement en Communauté<br />
française : bref état<br />
des lieux et examen du rôle du<br />
mode de groupement des élèves<br />
d’un enseignement secondaire<br />
massifié, in FRENAY, M. et<br />
MAROY, Ch., op.cit., p. 244.<br />
50 Par exemple, en ce qui concerne<br />
les résultats scolaires à<br />
proprement parler, « à peu<br />
près rien n’existe en Communauté<br />
française. Il n’y a pas<br />
d’évaluation des écoles quant<br />
aux acquis de leurs élèves,<br />
leur taux de réussite dans<br />
les niveaux supérieurs ou sur<br />
le marché du travail (…) si ce<br />
n’est à l’occasion de trop rares<br />
études internationales » ; ibid.<br />
51 MAROY, Ch., op.cit., p. 9.<br />
52 Moniteur belge, Décret définissant<br />
les missions prioritaires<br />
de l’enseignement fondamental<br />
et de l’enseignement secondaire<br />
et organisant les structures<br />
propres à les atteindre,<br />
23 septembre 1997, article 67.<br />
53 Ibid., article 68.<br />
54 Ibid., article 67.<br />
55 Dans certains cas, un même<br />
Conseil de participation est<br />
commun à plusieurs établissements<br />
scolaires ; ibid., articles<br />
68 et 69.<br />
encore plus marquant « de constater que cette concurrence opère davantage à l’intérieur<br />
d’un réseau qu’entre les réseaux. Ce constat ébranle l’idée largement répandue selon<br />
laquelle la concurrence dans l’univers scolaire belge est avant tout affaire d’affrontement<br />
inter-réseaux. Manifestement, le phénomène joue aujourd’hui tout autant si pas plus entre<br />
établissements d’obédience similaire » 47 .<br />
Enfin, la concurrence entraîne irrémédiablement le recours à des comparaisons. Lorsqu’on<br />
se penche sur la question de l’évaluation des acquis scolaires, on bute toutefois rapidement<br />
sur un certain nombre d’écueils. En effet, les pouvoirs organisateurs acceptent<br />
difficilement de jouer la transparence quant aux résultats obtenus par les établissements<br />
situés dans leur sphère de compétences 48 . Sans doute l’appréhension d’une comparaison<br />
peu flatteuse reste-t-elle un frein pour beaucoup. De toute manière, une analyse pertinente<br />
demeurera compliquée à réaliser tant que le rôle de la commission d’homologation<br />
se bornera « à vérifier qu’un certain nombre d’intitulés apparaissent dans les journaux<br />
de classe » 49 . Dans la pratique, cela signifie qu’un « même diplôme terminal délivré par<br />
deux écoles différentes attestera d’acquis fort divergents » 50 .<br />
1.2.4. LES PROJETS D’ETABLISSEMENT<br />
Le décret « Missions » cherche à promouvoir « une logique de projet et de participation<br />
au niveau des établissements » 51 . Chaque projet d’établissement « définit l’ensemble des<br />
choix pédagogiques et des actions concrètes particulières que l’équipe éducative de l’établissement<br />
entend mettre en œuvre en collaboration avec l’ensemble des acteurs et partenaires<br />
(…) pour réaliser les projets éducatif et pédagogique du pouvoir organisateur » 52 .<br />
Ces projets d’établissement sont adaptés tous les trois ans (au minimum) 53 et sont élaborés<br />
« en tenant compte :<br />
1° des élèves inscrits dans l’établissement, de leurs caractéristiques tant culturelles que<br />
sociales, de leurs besoins et de leurs ressources dans les processus d’acquisition des<br />
compétences et savoirs;<br />
2° des aspirations des élèves et de leurs parents en matière de projet de vie professionnelle<br />
et de poursuite des études;<br />
3° de l’environnement social, culturel et économique de l’école;<br />
4° de l’environnement naturel, du quartier, de la ville, du village dans lesquels l’école est<br />
implantée » 54 .<br />
Tout projet d’établissement se base « sur des propositions remises par les délégués du<br />
pouvoir organisateur au Conseil de participation », ce dernier étant créé au sein de chaque<br />
école afin, notamment, d’évaluer périodiquement la mise en œuvre du dit projet 55 . Ce<br />
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