Homályzónák Zones d' Ombre - MEK - Országos Széchényi Könyvtár

que de Lwów 29 et publiée dans cette ville en 1746 30 . L’auteur, plus administrateur quethéologien, pointe les faiblesses de son Église en matière de conversion et lance un appelau clergé pour qu’il aide à sauver les âmes des non-croyants et que soient formés devrais pasteurs. Il présente ses arguments répartis en douze sermons dont le premier estune réponse aux objections juives sur la venue du Messie. Les juifs acceptent que la Lumièrede Dieu illumine Jérusalem, mais refusent les prophéties selon lesquelles des étrangersla porteront, en dépit du psaume 50 de David qui les inviterait à la conversion. Surtout,ils refusent de voir les signes – il s’agit des miracles – qui montrent que le Christ estle messie, ce que déjà, Isaïe annonçait. Le Christ est donc expectatio gentium car il vientde la Judée et porte en lui le roi et le messie. Ces mots de Jacob ne peuvent pas s’appliquerà Nabuchodonosor car, à l’époque du Christ, il n’y avait plus de vrai roi ni de vraisprêtres et que seul le Christ, dont le pouvoir s’exerçait sur l’ensemble des juifs, en étaitl’héritier (en ligne féminine) 31 .Au deuxième sermon, Kobielski tente de préciser la valeur respective des Testaments.Une prophétie de Jérémie (chap. 31) annonce la fin de la validité de l’Ancien Testament etla venue de temps nouveaux ; le message de l’Ancien Testament a été donné au MontSinaï, celui du Nouveau, sur la colline de Sion à Jérusalem. D’autres passages prophétiquesmontrent que, depuis longtemps, les juifs ont rompu leurs liens avec Dieu. Pourtant,si la venue du Christ marque le point final de l’Ancien Testament, Dieu lui a conservé savaleur car il respecte ses préceptes moraux et juridiques et si l’on comprend Michée(chap. 4), il faut construire une Église pour tous les peuples et ce sur le Mont de Sionpuisque c’est en ce lieu que le Christ a rendu la vue à l’aveugle montrant ainsi qu’il étaitle Messie 32 .La progression se poursuit avec un troisième sermon 33 consacré à la nature du Christ.Ce dernier, né à Jérusalem, a en réalité toujours été sans avoir de père. Or, selon les juifs,Dieu, qui n’est pas né, serait d’une nature différente, mais remarque l’auteur, Adam nenaît pas alors qu’Abel naît et pourtant, l’un et l’autre sont de même nature bien quedifférents. Par ailleurs, les juifs s’inscrivent en faux à ce que Paul affirme : ce qui est saint29Mikołaj Wyżycki ( ?-1757), archevêque métropolitain de Lwów depuis 1737, très présent dans son archidiocèse, créateur de paroisse et ayant accomplide nombreuses visites pastorales. Voir : P. NITECKI, Biskupi koscioła…., op. cit., p. 231.30Światło na oświecenie narodu niewiernego to jest kazania w synagogach żydowskie… oraz reflexye y list odpowiadajacy na pytania synagogi brodzkiej, zrozkazu F.A. Kobielski, Lwów, druk S.J., 1746, in 4°. [Mikrofilm, Wwa, B.N. XVIII. 2. 6710]. Kobielski publia ces réflexions sous formes de traité conservésà la suite de l’ouvrage cité de la B.N. de Varsovie : List Jaśnie W. Jmsci Xiędza biskupa Łuckiego y Brzeskiego, do starszych uczonych y calej synagogiBrodzkiej w Wojewódzwie Wolynskim… z odpowiedzią na podane punkta Contra Propositiones na oświecenie niewiernych w Roku 1743, w miesiącustyczniu exposita. Suivi de : Reflexya z sumaryuszem trzech czesci dowodow o Przysciu Messiasza. On trouve les notes de travail de l’auteur dans sespapiers déposés à Cracovie, Archives de l’Académie polonaise des sciences (P.A.U.), Rkps 2347 : Odpowiedz J.W. Kobielskiego, biskupa luckiegoprzeciwko Żydom. (Pol., lat. XVIII w., 68 k.).31Ibidem, pp. 1-6.32Ibidem, pp. 13-20.33Ibidem, pp. 25-43.38 Dan i e l To l l e t