josé da silva carvalho - DSpace CEU

ecomíais, comme ta ais tres bien, les circonstances ópineuses dans
lesquelles nous nous trouvons, et je voudrais bien pouvoir trouver
des moyens et des ressources á te proposer pour t'aider á remplir
la charge pénible dont tn es chargé; car ta et moi nous souhaitons
également la prospérate du pays qui nous a vu naítre.
Lors de l'arrivée de l'Empereur, aprés la levée du siége de Porto,
quand tout était dans le plus grand entbousiasme, j'ai voulu faire
a Lisbonne un emprunt de 800 tontos, avec des conditions favorables,
mais je n'ai pn obtenir que 500, aprés avoir fait tout ce que l'on
pouvait faire humaineraent. Je crois, dono, qu'il sera impossible de
faire ici une opération de crédit, quel que soit le bonos que l'on offre
aux capitalistes. Deux cboses seraient nécessaires pour réussir: de
l'argent et de la confíance. II y a pea d'argent circulant, et je ne
comíais pas, quant á la confíance, dans quel degré elle existe. Je
crois que sans que les cortés se réunissent, qu'elles consolident le
nonvel ordre de cboses et marcbent de maniere qu'elles inspirent de
flateuses esperances d'ordre, de durée et de stabilité, ce qui depondré
beaucoup des élections, nous no trouverons pas de ressources ni chez
nos capitalistes, ni chez les ótrangers.
Ces reflexions m'empechent, á mon grand regret, de donner
mon opinión sur les projets que tu indiques de lever de l'argent
á Lisbonne.
Je serai bien aise d'avoir des occasions de me montrer ton inri
Carvalho.
DOC. CDXXni
Carla do visconde de Sá da Bandeira a Silva Carvalho
Sa da Bandeira mostra-se sentido com Silva Carvalho por ter appareoido
na «Revista» um artigo noticiando que elle Sa, em nome dos
oollegas, lhe pedirá o seu parecer sobre emprestimos.
Lisboa, 19 de outubro de 1836.
Mea Carvalho.—Rogo-te que vejas um período da Revista de
hontem, em que diz que eu te escrevera, em nome dos meus collegas,
pedindo-te o teu parecer sobre emprestimos.
Escrevi-te como amigo, que sempre te considerei como tal, urna
carta inteiramente particular. Com magua vejo que alguem abusou
da tua confidencia.