josé da silva carvalho - DSpace CEU

otadores haviam pretendido orçar. Costa Cabral, dando o braco a Silva Carvalho,
entrón na sua carruagem, d'elle acompanhado; mas a pouca distancia
repetiram-se as vozes de insulto, e a carruagem foi assaltada ás pedradas. Previsto,
Costa Cabral fez seguir nova direccáo ao boleeiro, qne se houve com o
desembaraco conveniente; porém, apezar d'isso, a carruagem foi outra vez salteada,
e se Costa Cabral nao tomasse a resolucáo de disparar urna pistola (no
largo de Santa Justa) sobre um grupo de agitadores, que se tinham proposto
cortar-lhe a passagem, sem duvida era feito d'elle e de Silva Carvalho. Logo
depois felizmente os soccorreu urna forte patrulha da guarda municipal, que os
poz em seguro numa casa particular da rúa dos Panqueiros. O presidente do
conselho de ministros acudiu tambem ali; mas um soldado da guarda nacional,
reconhecendo-o, quiz assassinal-o, jogando-lhe ao peito urna bayonetada, da
qual o salvou a insignia de commendador da Torre e Espada de que nesse dia
• se adornava, pois acertou de feril-a a bayoneta, e, resvalando, nao poude senáo
penetrar-lhe levemente a carne. A esta casualidade deve vi ver hoje Sá da Bandeira.
Apresentoa-se entao muito a proposito um troco de caçadores 2, qne acompanhou
Costa Cabral e Silva Carvalho para o Castello de S. Jorge, achando-se
ao mesmo tempo desempedido o ponto da principal desordém, e Sá da Bandeira
livre para dar as providencias que demandava instantemente a urgencia da
situacáo.»
Acerca d'estes acontecimentos escreveu o proprio Sá da Bandeira:
«Le vicomte de Sá et le vicomte de Bomfim, qui se trouvaient sur la place
de la cathédrale, cherchérent á la faire évacuer; k cet effet ont fit venir un bataillon
de chasseurs qui était dans le voisignage, et la tranquillité se rétablit
en peu de temps.
«Ensuite, l'administrateur general Costa Cabral, prit Silva Carvalho dans
sa propre voiture, pour le condnire chez lui.
a Le bataillon se mit en marche pour rentrer en quartíer. Le vicomte de Sá
partit également; mais en arrivant á la rúa Augusta, sa voiture fut arretée par
qnelques personnes, qui lui dirent qne l'administrateur general était suivi dans
cette méme rué, par une foule considerable d'individus qui vociferaient contre
lui et contre Silva Carvalho.
«Le vicomte envoya immédiatement ordre au dit bataillon pour venir le rejoindre;
et marcha de suite, pour rencontrer les deux persécntés. II les trouva
dans une maison située á la rúa dos Fanqueiros, á la porte de laquelle étaient
deja deux soldats de la gardo mnnicipale, venus d'un poste voisin. Les séditieux,
n'ayant pas pu acompagner la voiture, n'y étaient encoré qu'en tres petit nombre.
«Le vicomte, aprés avoir parlé avec les deux refugies, vint se placer á la
porte de la maison (elle a le n* 262, et fait coin avec lá travessa de Santa Justa)
pour ehercher k en défendre l'accés. Le nombre des individus qui voulaient y
entrer augmentait & chaqué instant, en méme temps que leur tenacité se manifestait.
Cependant le vicomte de Sá, aidé par les deux soldats de la garde municjpale,
avait pu en défendre l'entrée pendant qnelques minutes. Alors, un des
plus obstines, voulant forcer le passage, prit sa bayonnette des deux mains, et
en asséha un coup contre la poitrine du vicomte avec une telle violence qu'il en
eüt été renversé si les soldats ne ]'avaient soutenn. Toutefois la bayonnette brisa
la décoration qu'il portait, et lui fit en outre une légére blessure dans la direction
dn cceur.