Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...
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2.2. Essais d'infection <strong>de</strong> primocultures <strong>de</strong> cellules cardiaques <strong>de</strong> Crassostrea gigas<br />
Des monocouches confiuentes <strong>de</strong> cellules cardiaques <strong>de</strong> C. gigas ont été inoculées par<br />
<strong>de</strong>s broyats <strong>de</strong> larves <strong>de</strong> C. gigas saines et vi rosées comme décrit dans le paragraphe l.l, <strong>à</strong><br />
l'exception <strong>de</strong>s broyats qui sont réalisés ici en eau <strong>de</strong> mer. Puis les fioles sont placées <strong>à</strong> 20°C.<br />
Les températures d' incubation supérieures testées ne permettent pas une survie suffisante <strong>de</strong>s<br />
cellules.<br />
Un effet cytopathogène discret, mais spécifique dans les fioles ayant reçu un inoculum<br />
virosé est visible après 48 heures, mais disparaît totalement 5 <strong>à</strong> 6 jours post infection. Les<br />
anomalies se manifestent par un allongement <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> type fibroblastique dans les fioles<br />
ayant reçu un broyat <strong>de</strong> larves virosées non dilué ou dilué au III 0 (Résultat non montré). Les<br />
tapis <strong>de</strong> cellules inoculés par <strong>de</strong>s broyats <strong>de</strong> larves vi rosées dilués 1/100 ou <strong>de</strong> broyats <strong>de</strong><br />
larves saines ne présentent pas ces effets.<br />
L'analyse en microscopie photonique, <strong>de</strong> cellules cytocentrifugées, puis colorées <strong>à</strong><br />
l'hémalun éosine ou par la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Feulgen et Rossenbeck, révèle la présence <strong>de</strong> noyaux<br />
légèrement plus gros dans certaines cellules sur les préparations cytocentrifugées, préparées <strong>à</strong><br />
partir <strong>de</strong>s cultures vi rosées. Toutefois, ces lésions histologiques n'ont pas pu être corrélées <strong>à</strong><br />
<strong>de</strong>s lésions ultrastructurales, en microscopie électroniques.<br />
Tout comme dans le cas <strong>de</strong>s cellules BF2, cet effet cytopathogène du <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type<br />
herpès sur les primocultures <strong>de</strong> cellules <strong>de</strong> C. gigas pourrait être interprété comme le résultat<br />
d'un cycle viral abortif. Toutefois, l'effet cytopathogène n'est observé qu'après inoculation <strong>de</strong><br />
broyats vi rosés purs et dilués au 1/10, et disparaît lorsque le broyat inoculé est dilué au 1/100.<br />
Il est donc probable que les broyats obtenus <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> larves virosées contiennent <strong>de</strong>s<br />
substances toxiques pour les cellules. Cependant, ces substances toxiques pourraient être les<br />
protéines virales elles mêmes.<br />
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