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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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Seal et St Jeor, 1988 ; Kanto et al., 1994). De cette façon, les particules sont séparées en<br />

fonction <strong>de</strong> leur taille et les différent types <strong>de</strong> particules virales (capsi<strong>de</strong>s, nucléocapsi<strong>de</strong>s et<br />

particules enveloppées) co-sédimentent <strong>à</strong> la même interface. Le gradient retenu comporte cinq<br />

phases <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités décroissantes <strong>de</strong>puis le fond du tube: 60% (6 ml), 50% (5 ml), 40% (6 ml),<br />

30% (6 ml) et 10% (5 ml). Le volume total <strong>de</strong>s gradients est donc <strong>de</strong> 28 ml. Cinq <strong>à</strong> 6 ml <strong>de</strong><br />

suspension concentrée sont déposés sur chacun <strong>de</strong> ces gradients, le volume final est alors <strong>de</strong><br />

33 <strong>à</strong> 34 ml. Il s'est avéré nécessaire <strong>de</strong> multiplier les tubes <strong>de</strong> façon <strong>à</strong> ne pas déposer trop <strong>de</strong><br />

matériel sur chaque gradient. En effet, lorsque le dépôt est trop concentré, la séparation <strong>de</strong>s<br />

particules est moins efficace, les particules virales pouvant être alors "retenues" par les<br />

particules plus petites ou "entraînées" par les particules plus grosses. Le résultat <strong>de</strong> ce<br />

phénomène est la dilution <strong>de</strong>s particules virales le long <strong>de</strong> tout le gradient et en conséquence<br />

une perte <strong>de</strong>s particules virales.<br />

Après centrifugation <strong>à</strong> 80 000 g pendant 30 minutes, les interfaces sont prélevées,<br />

diluées <strong>de</strong>ux <strong>à</strong> quatre fois par addition goutte <strong>à</strong> goutte d'eau <strong>de</strong> mer, afin <strong>de</strong> ne pas provoquer<br />

un choc osmotique trop violent (Hervio, 1992). Les particules contenues dans chaque<br />

interface sont alors mises au culot par centrifugation <strong>à</strong> 300000 g pendant Ih30.<br />

Les culots obtenus sont contrôlés en microscopie électronique <strong>à</strong> transmission. Les<br />

premiers essais, réalisés par la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> coloration négative (Annexe 2), après dissolution<br />

du culot en eau <strong>de</strong> mer, se sont avérés difficiles <strong>à</strong> interpréter (Figure 1). C'est pourquoi, les<br />

contrôles ultérieurs ont été réalisés en prélevant une partie <strong>de</strong>s culots obtenus, non dissociés.<br />

Ces pièces sont alors observées en microscopie électronique après inclusion en résine Epon,<br />

coupe ultra-fine et contraste <strong>à</strong> l'acétate d'uranyle et au citrate <strong>de</strong> plomb (Annexe 2). Ce<br />

procédé relativement long <strong>à</strong> réaliser permet néanmoins d'effectuer un contrôle fiable <strong>de</strong><br />

chaque fraction et notanunent <strong>de</strong> vérifier la bonne conservation <strong>de</strong>s particules virales<br />

purifiées.<br />

Les particules virales purifiées sont prélevées <strong>à</strong> l'interface 40-50% du gradient <strong>de</strong><br />

saccharose (Figure 2). L'interface 30-40% peut également contenir quelques virions, mais<br />

celles-ci sont mélangées <strong>à</strong> <strong>de</strong> nombreux débris cellulaires.<br />

Une purification plus poussée peut être réalisée en déposant la fraction 40-50% sur un<br />

<strong>de</strong>uxième gradient <strong>de</strong> saccharose i<strong>de</strong>ntique aux premiers. Dans ce cas, les interfaces 40-50%<br />

<strong>de</strong> tous les premiers gradients sont regroupées et diluées. Après mise au culot (300 000 g,<br />

1 h30), les particules virales sont resuspendues dans l'eau <strong>de</strong> mer et déposées sur un seul<br />

gradient <strong>de</strong> saccharose. La centrifugation, le prélèvement et la mise au culot du <strong>virus</strong> purifié<br />

sont réalisés comme précé<strong>de</strong>mment.<br />

Le protocole final <strong>de</strong> purification, ayant donné <strong>de</strong>s résultats reproductibles, est<br />

schématisé dans la Figure 3.<br />

Les purifications réalisées <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> larves <strong>de</strong> C. gigas ont permis d'une part<br />

d'immuniser <strong>de</strong>s souris BaibC par voie intrapéritonéale, avec du <strong>virus</strong> purifié (Chapitre VI).<br />

D'autre part, ces purifications ont permis l'extraction d'ADN viral <strong>de</strong> haut poids moléculaire<br />

(non dégradé). La caractérisation et le clonage <strong>de</strong> l'aci<strong>de</strong> nucléique viral sont décrits dans le<br />

chapitre VI.<br />

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