19.04.2013 Views

Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

et Wray, 1952 ; Mackin, 1962 ; Burreson, 1987). Depuis ces épizooties, <strong>de</strong>s contrôles<br />

zoosanitaires sont régulièrement effectués, le diagnostic étant fondé sur la mise en culture <strong>de</strong><br />

tissus et l'observation subséquente <strong>de</strong>s trophozoïtes et <strong>de</strong>s présporanges (Ray, 1952). Ces<br />

contrôles ont montré que le parasite est présent <strong>de</strong> façon endémique sur ces côtes (Lauckner,<br />

1983 ; Perkins, 1987 ; Andrews, 1988).<br />

En Europe, <strong>de</strong>s mortalités saisonnières importantes <strong>de</strong> palour<strong>de</strong>s, Ruditapes<br />

<strong>de</strong>cussatus, ont également été attribuées <strong>à</strong> P. atlanticus (Ros et Canzonier, 1985 ; Chagot et<br />

al., 1987 ; Comps et Chagot, 1987).<br />

D'autres espèces <strong>de</strong> Perkinsus ont été décrites chez différents bivalves <strong>marins</strong> en<br />

Australie (Goggin, 1990) et au Canada chez Argapecten irradians (Mc Glad<strong>de</strong>ry et al., 1991).<br />

Classe <strong>de</strong>s SparozQea<br />

Plusieurs espèces <strong>de</strong> grégarines <strong>de</strong> la famille <strong>de</strong>s Parasparidae ont <strong>de</strong>s sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> leur<br />

cycle chez <strong>de</strong>s <strong>mollusques</strong> bivalves <strong>marins</strong>, les hôtes définitifs étant <strong>de</strong>s crustacés (Levine,<br />

1971). Parmi ceux ci, plusieurs espèces <strong>de</strong>s genres Paros para et Nematapsis ont été décrites,<br />

leur pathogénicité n'étant cependant pas clairement établie. Des lésions locales, parfois<br />

associées <strong>à</strong> une réponse hémocytaire ont été observées (Quick, 1971). Les travaux <strong>de</strong><br />

Prytherch (1938 ; 1940) en faveur d'un rôle pathogène <strong>de</strong> Nematopsis ostrearum ont été<br />

controversés par Mackin (1962) et Quick (1971) qui suggèrent qu'il y ait eu confusion avec<br />

<strong>de</strong>s effets pathogènes liés <strong>à</strong> Perkinsus marin us.<br />

Outre les grégarines dont la nature pathogène est incertaine, <strong>de</strong>s coccidies apparentées<br />

aux genres Klassia, Pseudaklossia et Meracystis ont été occasionnellement signalées chez <strong>de</strong>s<br />

bivalves, mais ne sont pas considérées comme <strong>de</strong>s agents pathogènes (Lauckner, 1983).<br />

2.4 - Phylum <strong>de</strong>s Ascelospora<br />

Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la pathologie <strong>de</strong>s bivalves et <strong>de</strong> la conchyliculture, le phylum <strong>de</strong>s<br />

Ascetaspora est incontestablement le plus important, compte tenu <strong>de</strong> la gravité <strong>de</strong>s épizooties<br />

et <strong>de</strong>s maladies endémiques que plusieurs parasites <strong>apparentés</strong> <strong>à</strong> ce groupe ont provoquées. Ce<br />

phylum, dont la création récente résulte <strong>de</strong> la révision <strong>de</strong> la classification <strong>de</strong>s protozoaires et<br />

<strong>de</strong>s Haplosporida en particulier (Sprague, 1979 ; Levine et al., 1980), regroupe plusieurs<br />

genres tous inclus dans la classe <strong>de</strong>s Stellatasparea : Marteilia, Haplosparidium, Minchinia,<br />

Bonamia et Mikracytas (Tableau 3).<br />

Genre Marteilia<br />

Plusieurs protozoaires du genre Marteilia ont été décrits chez différentes espèces <strong>de</strong><br />

bivalves <strong>marins</strong>. En France, l'espèce la plus importante, Marteilia refringens, s'est révélée<br />

responsable d'épizooties survenues durant les années 70, chez l'huître plate, Ostrea edulis<br />

(Comps, 1970b ; Grizel et al., 1974). Actuellement, ce parasite existe <strong>à</strong> l'état endémique dans<br />

différents bassins ostréicoles français et a contribué <strong>à</strong> la disparition progressive <strong>de</strong> l'élevage<br />

d'huîtres plates.<br />

Les différents sta<strong>de</strong>s <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> Marteilia refringens chez l'huître plate, sont<br />

principalement localisés au niveau <strong>de</strong> l'appareil digestif (Grizel et al., 1974). Le sta<strong>de</strong> primaire<br />

<strong>de</strong> développement du parasite, ou cellule primaire, est formée d'une cellule au sein <strong>de</strong> laquelle<br />

il est possible d'observer une ou plusieurs cellules secondaires. La cellule primaire, <strong>de</strong> taille<br />

variable selon le nombre <strong>de</strong> cellules secondaires qu'elle contient, possè<strong>de</strong> un noyau peu<br />

chromatophile et un cytoplasme comportant <strong>de</strong>s haplosporosomes et <strong>de</strong>s corps d'inclusions en<br />

13

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!