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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES<br />

1 - Rappels concernant la pathologie <strong>de</strong>s <strong>mollusques</strong> bivalves<br />

<strong>marins</strong><br />

Comparativement aux mortalités d'origine non infectieuse, dont les causes sont mal<br />

définies mais dont l'impact sur les cheptels est généralement limité quantitativement et<br />

géographiquement, <strong>de</strong> nombreux cas <strong>de</strong> mortalité <strong>à</strong> caractère épidémique ou endémique ont<br />

été observés, parallèlement <strong>à</strong> la mise en évi<strong>de</strong>nce d'agents infectieux. Des <strong>virus</strong>, <strong>de</strong>s<br />

procaryotes et <strong>de</strong>s parasites protozoaires et métazoaires ont été i<strong>de</strong>ntifiés, révélant<br />

progressivement la diversité étiologique <strong>de</strong>s maladies infectieuses chez les <strong>mollusques</strong><br />

bivalves (Lauckner, 1983). Sur la base <strong>de</strong>s connaissances actuelles, les différents groupes<br />

d'agents pathogènes peuvent être classés selon leur importance relative vis-<strong>à</strong>-vis <strong>de</strong>s cheptels<br />

<strong>de</strong> bivalves <strong>marins</strong>. En effet, l'impact <strong>de</strong>s parasites métazoaires est globalement limité, celui<br />

<strong>de</strong>s bactérioses et <strong>de</strong>s viroses est beaucoup plus important et les protozoaires sont<br />

actuellement considérés comme les agents pathogènes majeurs chez les animaux adultes.<br />

Toutefois, les pathologies affectant les productions d'écloserie sont essentiellement d'étiologie<br />

virale ou bactérienne. Considérant la dépendance croissante <strong>de</strong>s élevages vis-<strong>à</strong>-vis <strong>de</strong>s<br />

productions <strong>de</strong> larves et <strong>de</strong> naissains d'écloserie, <strong>l'étu<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> ces pathologies, et principalement<br />

<strong>de</strong>s viroses, est d'une importance capitale.<br />

1 - Métazoaires<br />

Parmi les métazoaires, les trémato<strong>de</strong>s sont les parasites les plus fréquemment<br />

rencontrés chez les bivalves. De nombreuses publications ont porté sur leur <strong>de</strong>scription<br />

anatomique, <strong>l'étu<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> leur cycle chez les différents hôtes, ainsi que leur répartition<br />

géographique. Ces agents montrent une pathogénicité relativement modérée vis <strong>à</strong> vis <strong>de</strong> leurs<br />

hôtes. En effet, ces parasites peuvent induire <strong>de</strong>s modifications physiologiques, biochimiques,<br />

morphologiques ou comportementales <strong>de</strong> leurs hôtes <strong>mollusques</strong>, mais ils n'induisent<br />

généralement pas <strong>de</strong> mortalité (Lauckner, 1983).<br />

Des infestations par <strong>de</strong>s crustacés copépo<strong>de</strong>s endoparasites du genre Mylilicola ont été<br />

décrites chez plusieurs espèces <strong>de</strong> <strong>mollusques</strong> bivalves. Ces infections peuvent engendrer <strong>de</strong>s<br />

effets pathogènes chez les moules, pour lesquelles ces parasites provoquent une diminution <strong>de</strong><br />

l'indice <strong>de</strong> condition (Theinsen, 1987). Dans le cas <strong>de</strong> très fortes infestations, <strong>de</strong>s mortalités<br />

importantes peuvent être associées <strong>à</strong> ce parasite (Davey et Gee, 1988).<br />

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