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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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Platichtys flesus, plie, Pleuronectes platessa, et liman<strong>de</strong>, Limanda limanda (Flügel et al.,<br />

1982) ainsi que <strong>de</strong> perche, Micropterus salmoï<strong>de</strong>s, ce <strong>de</strong>rnier isolat étant produit sur culture<br />

cellulaire (Robin et al., 1984). Ces profils présentent tous un grand nombre <strong>de</strong> protéines,<br />

respectivement 33 (12 <strong>à</strong> 220 kda) pour le flet, la plie et la liman<strong>de</strong>, et 22 (30,7 <strong>à</strong> 210 kda) pour<br />

la perche. Les résultats obtenus lors <strong>de</strong> la caractérisation du LDV <strong>de</strong> dora<strong>de</strong> présentent <strong>de</strong>s<br />

similitu<strong>de</strong>s avec ces précé<strong>de</strong>ntes <strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong> <strong>virus</strong> proches, en particulier quant au grand<br />

nombre <strong>de</strong> polypepti<strong>de</strong>s associés aux particules virales et quant <strong>à</strong> leur gamme <strong>de</strong> taille. Une<br />

comparaison plus précise <strong>de</strong> profils protéiques <strong>de</strong> ces <strong>virus</strong> est montrée dans le Tableau 1. Il<br />

est possible d'i<strong>de</strong>ntifier sept protéines <strong>de</strong> tailles similaires (<strong>à</strong> 2 kda près) pour les trois <strong>virus</strong>.<br />

De la même façon, lorsque les profils sont comparés <strong>de</strong>ux <strong>à</strong> <strong>de</strong>ux, il apparaît 16 protéines<br />

similaires entre les isolats <strong>de</strong> LDV <strong>de</strong> dora<strong>de</strong> et <strong>de</strong> flet, 14 protéines similaires entre les isolats<br />

<strong>de</strong> LDV <strong>de</strong> flet et <strong>de</strong> perche et huit protéines entre les isolats <strong>de</strong> LDV <strong>de</strong> dora<strong>de</strong> et <strong>de</strong> perche.<br />

Il est toutefois difficile <strong>de</strong> donner une interprétation <strong>à</strong> ces résultats et d'i<strong>de</strong>ntifier les<br />

protéines éventuellement conservées parmi ces <strong>virus</strong> dans la mesure où les résultats peuvent<br />

varier selon la métho<strong>de</strong> utilisée. En effet, dans les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> Flügel et al. (1982) et <strong>de</strong> Robin et<br />

al. (1984), <strong>de</strong>s gels <strong>de</strong> concentration homogène ont été utilisés, alors que dans les essais<br />

réalisés <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> LDV <strong>de</strong> dora<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s gels en gradient <strong>de</strong> concentration (4-17,5%<br />

d'acrylami<strong>de</strong>) ont été réalisés. Les gels en gradient <strong>de</strong> concentration donnent en effet une<br />

meilleure séparation <strong>de</strong>s protéines et donc permettent d'obtenir une résolution plus précise.<br />

Les résultats peuvent <strong>de</strong> plus varier considérablement en fonction <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> lyse <strong>de</strong>s<br />

particules virales, qui peut comporter <strong>de</strong>s traitements physiques (congélation, ultrasons) et<br />

chimiques (tampon <strong>de</strong> lyse pouvant contenir différents détergents <strong>à</strong> <strong>de</strong>s concentrations<br />

variables).<br />

Outre <strong>de</strong>s différences liées aux métho<strong>de</strong>s, la comparaison <strong>de</strong>s profils<br />

électrophorétiques ne permet pas <strong>de</strong> déterminer avec exactitu<strong>de</strong> la conservation éventuelle <strong>de</strong>s<br />

protéines virales. Ces <strong>de</strong>rnières sont en effet, dans le cas du LDV, glycosylées dans une<br />

gran<strong>de</strong> part. Du fait <strong>de</strong> la variabilité <strong>de</strong>s résidus glycosylés entre différentes espèces (Lis et<br />

Sharon, 1986), <strong>de</strong>s protéines virales <strong>de</strong> séquence peptidique conservée peuvent présenter <strong>de</strong>s<br />

variations <strong>de</strong> poids moléculaire importantes, selon la provenance <strong>de</strong>s isolats <strong>de</strong> <strong>virus</strong>.<br />

Toutefois, parmi les protéines <strong>de</strong> structure du LDV <strong>de</strong> dora<strong>de</strong>, il n'a été possible d'i<strong>de</strong>ntifier<br />

<strong>de</strong>s glycosylations que sur 14 pepti<strong>de</strong>s. Parmi les dix pepti<strong>de</strong>s qui semblent non glycosylés,<br />

DI2 et DI3 sont <strong>de</strong>s protéines apparemment conservées pour les trois isolats <strong>de</strong> LDV<br />

comparés. DI2 et D\3 correspon<strong>de</strong>nt en effet <strong>à</strong> d'autres protéines <strong>de</strong> tailles similaires chez le<br />

LDV <strong>de</strong> flet: FI7 etFl8, et chez le LDV <strong>de</strong> perche : PI6etPI7 (Tableau 1).<br />

Une comparaison plus précise <strong>de</strong> ces protéines, par <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s immunologiques ou<br />

par séquençage, pourrait permettre <strong>de</strong> déterminer si elles constituent un bon candidat pour<br />

mettre en place un diagnostic commun <strong>de</strong>s <strong>virus</strong> <strong>apparentés</strong> aux Lymphocystis chez les<br />

pOissons.<br />

Les résultats concernant la caractérisation <strong>de</strong>s glycoprotéines virales sont en accord<br />

avec ce qui a précé<strong>de</strong>mment été décrit pour la souche <strong>de</strong> LDV Leetown NFH, isolée <strong>de</strong><br />

perche, Micropterus salmoï<strong>de</strong>s (Robin et al., 1986). Ces auteurs montrent la présence d'une<br />

gran<strong>de</strong> proportion <strong>de</strong> résidus glycosylés (39%) associés aux particules virales purifiées.<br />

Toutefois, la présence <strong>de</strong> glycosylations ne semble pas être constante au sein <strong>de</strong>s Iridoviridae,<br />

puisqu'aucun résidu glycosylé n'a pu être détecté <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> <strong>virus</strong> <strong>apparentés</strong> aux trois autres<br />

genres <strong>de</strong> cette famille : le Tipula Iri<strong>de</strong>scent Virus (TlV, Irido<strong>virus</strong>), le Mosquito Iri<strong>de</strong>scent<br />

Virus (MIV, Chlorirido<strong>virus</strong>) et le Frog Virus 3 (FV3, Rana<strong>virus</strong>) (Tajbakhsh et Seligy,<br />

1990).<br />

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