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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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ésine Epon. Des coupes semi-fines (1 Ilm), colorées au bleu <strong>de</strong> toluidine ont été observées au<br />

microscope photonique. Des coupes ultrafines (80 <strong>à</strong> 100 nm) ont également été réalisées,<br />

contrastées <strong>à</strong> l'acétate d'uranyle et au citrate <strong>de</strong> plomb, puis observées <strong>à</strong> l'ai<strong>de</strong> d'un<br />

microscope électronique <strong>à</strong> transmission JEOL, JEM 1200 EX <strong>à</strong> 60 kVolts.<br />

L'ensemble <strong>de</strong> ces protocoles est détaillé en annexe 2.<br />

D'importantes lésions sont observées sur coupes histologiques et coupes semi-fines<br />

chez les larves mala<strong>de</strong>s. Ces lésions sont principalement localisées au niveau du tissu<br />

conjonctif (cellules <strong>de</strong> type fibroblastique) et, plus rarement, <strong>à</strong> l'épithélium du vélum et du<br />

manteau. Elles correspon<strong>de</strong>nt <strong>à</strong> la présence <strong>de</strong> cellules possédant une basophilie marquée, et<br />

sont associées <strong>à</strong> <strong>de</strong>s images <strong>de</strong> nécrose dans le cas d'infections importantes (Figure 1).<br />

Ce tropisme apparent du <strong>virus</strong> pour les cellules <strong>de</strong> type fibroblastique est un <strong>de</strong>s<br />

aspects biologiques caractéristiques <strong>de</strong> la sous famille <strong>de</strong>s Betaherpesvirinae (Matthews,<br />

1982). Cette particularité a également été décrite par Hine et al. (1992) lors <strong>de</strong> mortalités<br />

larvaires <strong>de</strong> C. gigas en Nouvelle-Zélan<strong>de</strong>, associées <strong>à</strong> la présence d'un <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès.<br />

En microscopie électronique, les cellules hyperbasophiles du tissu conjonctif et du<br />

vélum présentent un noyau hypertrophié <strong>à</strong> nucléoplasme <strong>de</strong>nse aux électrons et possè<strong>de</strong>nt une<br />

chromatine rejetée en périphérie, contre la membrane nucléaire. Par ailleurs, leur cytoplasme<br />

est souvent réduit <strong>à</strong> une simple frange péri nucléaire. Ces cellules contiennent <strong>de</strong>s particules<br />

virales en position intranucléaire et intracytoplasmique. Des virions sont également observés<br />

en position extracellulaire (Figures 2 et 3).<br />

Les particules virales intranucléaires sont circulaires, ovoï<strong>de</strong>s ou polygonales, <strong>de</strong> 72 <strong>à</strong><br />

75 nm <strong>de</strong> diamètre. Certaines <strong>de</strong> ces particules apparaissent vi<strong>de</strong>s et sont interprétées comme<br />

<strong>de</strong>s capsi<strong>de</strong>s. D'autres contiennent un nucléoï<strong>de</strong> <strong>de</strong>nse aux électrons <strong>de</strong> forme variable<br />

(toroïdale <strong>à</strong> parallélépipédique), <strong>de</strong> 45 <strong>à</strong> 50 nm en taille et correspon<strong>de</strong>nt <strong>à</strong> <strong>de</strong>s nucléocapsi<strong>de</strong>s<br />

(Figure 4). Les capsi<strong>de</strong>s, qu'elles soient vi<strong>de</strong>s ou pleines, sont le plus souvent disséminées <strong>de</strong><br />

façon irrégulière dans le nucléoplasme, mais elles peuvent aussi être observées en plage<br />

(Figure 5). Des virions enveloppés sont également parfois visibles en position intranucléaire, <strong>à</strong><br />

l'intérieur d'inclusions limitées par une membrane (Figure 5). Ces images peuvent être<br />

interprétées comme <strong>de</strong>s virions inclus dans <strong>de</strong>s invaginations <strong>de</strong> la membrane interne du<br />

noyau.<br />

Les particules intracytoplasmiques, <strong>de</strong> forme arrondie, mesurent en moyenne 105 nm<br />

et possè<strong>de</strong>nt une enveloppe constituée d'une membrane unitaire trilamellaire. Elles<br />

contiennent <strong>de</strong>s structures i<strong>de</strong>ntiques en forme et en taille aux capsi<strong>de</strong>s observées dans les<br />

noyaux <strong>de</strong>s cellules infectées.<br />

Des virions non enveloppés peuvent également être visibles dans le cytoplasme. Il<br />

semble toutefois que dans ce cas, les particules virales aient été libérées dans le cytoplasme<br />

par rupture <strong>de</strong> la membrane nucléaire (Figure 6).<br />

Les virions en position extracellulaire sont enveloppés (Figure 7). Ils peuvent présenter<br />

<strong>de</strong>s projections <strong>à</strong> la surface <strong>de</strong> l'enveloppe (Figure 8). De fins fibrilles sont également visibles<br />

dans l'espace clair, entre le nucléoï<strong>de</strong> et la face interne <strong>de</strong> la capsi<strong>de</strong> (Figure 8). Parfois, ces<br />

particules possè<strong>de</strong>nt une queue (Figure 9).<br />

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