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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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3 - Etu<strong>de</strong> comparative <strong>de</strong>s <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès chez les Ostréidés<br />

Parmi les <strong>virus</strong> décrits chez les vertébrés et invertébrés <strong>marins</strong>, plusieurs cas<br />

d'infection par <strong>de</strong>s agents <strong>apparentés</strong> <strong>à</strong> la famille <strong>de</strong>s Herpesviridae ont été relevés. En<br />

particulier, chez les <strong>mollusques</strong> bivalves (Publication 4 : Tableau IV), le premier cas<br />

d'infection par un <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès a été observé lors <strong>de</strong> mortalités ponctuelles, limitées <strong>à</strong><br />

un seul lot d'adultes <strong>de</strong> Crassaslrea virginica élevées aux Etats-Unis (Farley el al., 1972).<br />

Puis, d'autres cas d'infection par <strong>de</strong>s <strong>virus</strong> <strong>apparentés</strong> aux herpès ont été décrits chez <strong>de</strong>s<br />

larves <strong>de</strong> Crassaslrea gigas élevées dans plusieurs écloseries françaises (Nicolas el al., 1992)<br />

et néo-zélandaises (Hi ne el al., 1992), alors que l'infection <strong>de</strong> naissains <strong>de</strong> C. gigas n'a pu être<br />

dépistée qu'un an plus tard (Renault el al., 1994a). De la même façon, chez Oslrea edulis, ce<br />

type <strong>de</strong> <strong>virus</strong> a été observé lors <strong>de</strong> mortalités <strong>de</strong> naissains (Comps et Cochennec, 1993) et <strong>de</strong><br />

larves élevées en écloserie (Renault et Cochennec, communication personnelle).<br />

Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> leurs dimensions, les nucléocapsi<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès<br />

décrits chez ces différentes espèces d'huîtres, se situent dans une gamme relativement large <strong>de</strong><br />

70 <strong>à</strong> 118 nm. Cette variabilité est encore plus importante lorsque les dimensions <strong>de</strong>s particules<br />

enveloppées sont comparées. Leur diamètre est en effet situé entre 90 et 180 nm. Toutefois,<br />

ces comparaisons <strong>de</strong> taille restent difficiles <strong>à</strong> interpréter car les valeurs obtenues peuvent<br />

varier en fonction <strong>de</strong> la façon dont les échantillons ont été préparés et <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

mesure.<br />

Une caractéristique commune <strong>à</strong> tous ces <strong>virus</strong> peut toutefois être notée. En effet, lors<br />

<strong>de</strong> la première <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> <strong>virus</strong>, chez l'huître américaine, C. virginica, les<br />

animaux originaires d'un milieu <strong>à</strong> 12-18°C avaient été placés dans une eau chauffée <strong>à</strong> 28-30°C<br />

(Farley el al., 1972). Les observations ultérieures <strong>de</strong> mortalités <strong>de</strong> larves et <strong>de</strong> naissains <strong>de</strong> C.<br />

gigas et d'o. edulis, en association avec <strong>de</strong>s <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès, ont elles été réalisées<br />

pendant <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s chau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'année (Nicolas el al., 1992 ; Hine el al. 1992 ; Comps et<br />

Cochennec, 1993 ; Renault el al., 1 994a). Ces observations suggèrent que <strong>de</strong>s températures<br />

plus élevées soient un facteur favorable au développement <strong>de</strong> l'infection virale. En effet, la<br />

température peut influencer la durée du cycle viral productif, mais elle peut également<br />

intervenir dans l'activation d'un <strong>virus</strong> présent chez les animaux sous une forme latente<br />

(Zerbini el al., 1985; Wolf, 1988; Garcia-Blanco et Cullen, 1991 ; Sano el al., 1993a; Sano<br />

el al. , 1993b). Ces hypothèses seront développée dans le chapitre III <strong>de</strong> ce travail.<br />

D'un point <strong>de</strong> vue taxonomique, l'ensemble <strong>de</strong> ces observations ne permet toutefois pas<br />

<strong>de</strong> rapprocher <strong>de</strong> façon certaine les différents <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès décrits chez les <strong>mollusques</strong><br />

bivalves. Des comparaisons basées d'une part sur <strong>de</strong>s essais <strong>de</strong> transmission expérimentale <strong>de</strong><br />

ces <strong>virus</strong> d'une espèce <strong>à</strong> l'autre, et d'autre part sur <strong>de</strong>s données moléculaires s'avèrent en effet<br />

indispensables pour compléter ces informations.<br />

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