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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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forme d'aiguille. La cellule secondaire, <strong>de</strong> petite taille (4 <strong>à</strong> 5 J.lm) comprend un cytoplasme<br />

basophile entourant un noyau presque exclusivement formé d'un volumineux nucléole. Cette<br />

structure <strong>de</strong> base subit une maturation pendant laquelle les cellules secondaires se multiplient<br />

pour aboutir <strong>à</strong> une cellule <strong>à</strong> huit énergi<strong>de</strong>s. A ce sta<strong>de</strong>, le noyau <strong>de</strong>s cellules secondaires se<br />

divise <strong>à</strong> nouveau pour donner naissance <strong>à</strong> <strong>de</strong>s sporanges présentant quatre cellules tertiaires.<br />

Ceci est suivi rapi<strong>de</strong>ment par un accroissement <strong>de</strong> la cellule primaire, jusqu'<strong>à</strong> 30 J.lm, la fin <strong>de</strong><br />

cette maturation étant marquée par l'apparition <strong>de</strong> granules réfringents ovoï<strong>de</strong>s dans les<br />

sporanges. La rupture <strong>de</strong> la membrane plasmique <strong>de</strong> la cellule primaire libère alors les<br />

sporanges dans le milieu extérieur où leur <strong>de</strong>venir est encore inconnu. Les hypothèses<br />

d'éventuelles transformations ultérieures et/ou <strong>de</strong> passage par un (<strong>de</strong>s) hôte intermédiaire<br />

restent encore <strong>à</strong> éluci<strong>de</strong>r, la forme infestante <strong>de</strong> ce parasite n'étant pas encore connue.<br />

Genres HqplosQor;d;um et M;neh;n;a<br />

Les genres Haplosporidium et Minchinia sont caractérisés par la structure similaire <strong>de</strong><br />

leurs spores qui a été décrite en détail (Perkins, 1988). Ainsi la distinction entre les genres<br />

repose sur l'observation en microscopie photonique, d'extensions filamenteuses qui sont<br />

présentes uniquement sur les spores <strong>de</strong> Haplosporidium (Sprague, 1979 ; Perkins et Van<br />

Banning, 1981). Selon ce critère, la majorité <strong>de</strong>s parasites <strong>de</strong> bivalves ont été inclus dans le<br />

genre Haplosporidium, seuls quelques parasites étant considérés comme <strong>de</strong>s Minehinia.<br />

De nombreuses espèces d'Haplosporidium ont été décrites (La Haye et al., 1984), la<br />

plus importante du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> son impact sur les cheptels et <strong>de</strong>s mortalités qu'elle<br />

provoque est Haplosporidium nelsoni. Depuis la première observation en 1957 aux Etats-Unis<br />

(Haskin et al., 1966), ce parasite est régulièrement responsable <strong>de</strong> mortalités importantes<br />

apparaissant généralement au cours <strong>de</strong> l'été (Lauckner, 1983 ; Haskin et Andrews, 1988 ;<br />

Ford et Haskin, 1988). De plus, l'espèce Haplosporidium costale, est responsable <strong>de</strong><br />

mortalités importantes <strong>de</strong> Crassostrea virginiea, aux Etats-Unis (Wood et Andrews, 1962), et<br />

en Europe plusieurs espèces d'Haplosporidium sont incriminées dans <strong>de</strong>s mortalités chez<br />

différentes espèces <strong>de</strong> bivalves <strong>marins</strong>.<br />

Genre Bonam;a<br />

Deux espèces du genre Bonamia ont été décrites <strong>à</strong> ce jour, Bonamia ostreae (Pichot et<br />

al., 1980) et Bonamia sp (Dinamani et al., 1987), respectivement parasites <strong>de</strong>s huîtres Os/rea<br />

edulis et Tios/rea lu/aria. Ces parasites sont tous <strong>de</strong>ux associés <strong>à</strong> <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong><br />

mortalités importantes chez ces espèces d'huîtres et sont considérés comme <strong>de</strong> réels agents<br />

pathogènes.<br />

L'impact <strong>de</strong> la bonamiose sur les production d'a. edulis est particulièrement important.<br />

Ce protozoaire aurait été introduit <strong>de</strong>s Etats-Unis (Californie) vers la France en 1979, lors <strong>de</strong><br />

transferts d'animaux (EIston et al., 1986). Puis, les échanges entre bassins ostréicoles ont<br />

conduit <strong>à</strong> la propagation <strong>de</strong> B. os/reae <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> l'Ile Tudy (Bretagne sud) en 1979 (Comps e/<br />

al., 1980), aux différents bassins conchylicoles <strong>de</strong> la côte atlantique française, <strong>à</strong> l'Espagne<br />

(Palanco et al., 1984), aux Pays-Bas (Van Banning, 1982), <strong>à</strong> l'Angleterre (Bannister et Key,<br />

1982), puis <strong>à</strong> l'Irlan<strong>de</strong> (Mc Ardle et al., 1991).<br />

Actuellement, la bonamiose sévit <strong>de</strong> façon endémique dans ces différents pays et son<br />

extension reste encore probable, en relation avec <strong>de</strong>s transferts d'animaux. Toutefois, une<br />

législation commune (Directive CEE 91/67) a été établie entre les pays membres <strong>de</strong> la<br />

Communauté Européenne, ayant pour but <strong>de</strong> limiter la dissémination <strong>de</strong> cette maladie.<br />

Chaque pays concerné ayant <strong>à</strong> sa charge d'effectuer <strong>de</strong>s contrôles zoosanitaires afin <strong>de</strong> définir<br />

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