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Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...

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l'existence <strong>de</strong> formes circulaires et linéaires concatémériques (Jacob et Roizman, 1977 ; Jacob<br />

el al., 1979) laisse présumer que l'ADN <strong>de</strong>s <strong>virus</strong> <strong>de</strong> type herpès se réplique selon le<br />

mécanisme du cercle roulant (Ben-Porat et Tokazewski, 1977 ; Jacob et Roizman, 1977).<br />

3.4 - Assemblage et libération <strong>de</strong>s particules virales filles<br />

L'assemblage <strong>de</strong>s particules virales prend place dans le noyau <strong>de</strong>s cellules virosées.<br />

Dans un premier temps, les capsi<strong>de</strong>s sont assemblées et s'accumulent dans le noyau.<br />

Le processus d'encapsidation <strong>de</strong> l'ADN viral peut être divisé en plusieurs étapes. Les<br />

formes concatémériques sont clivées, et s'associent <strong>de</strong> façon toroïdale <strong>à</strong> <strong>de</strong>s protéines (Ladin<br />

el al., 1980). Ces nucléoï<strong>de</strong>s sont alors empaquetés dans les capsi<strong>de</strong>s et sont ancrés par <strong>de</strong>s<br />

fibres protéiques <strong>à</strong> la face interne <strong>de</strong>s capsi<strong>de</strong>s (Furlong el al., 1972 ; Heine el al., 1974 ;<br />

Nazerian, 1974).<br />

Les nucléocapsi<strong>de</strong>s se présentent au contact <strong>de</strong> zones particulières <strong>de</strong> la membrane<br />

interne du noyau, modifiées par l'insertion <strong>de</strong> glycoprotéines virales dans la bicouche<br />

lipidique (patches). Ces <strong>de</strong>rniers apparaissent au microscope électronique, comme <strong>de</strong>s<br />

structures épaisses, <strong>de</strong> forme convexe ou concave. Il semble que seules les capsi<strong>de</strong>s contenant<br />

<strong>de</strong> l'ADN présentent <strong>à</strong> leur surface les pepti<strong>de</strong>s nécessaires <strong>à</strong> l'attachement sur les patches<br />

(Roizman et Furlong, 1974 ; Vlazny el al., 1982).<br />

Après attachement <strong>à</strong> la membrane interne du noyau, les nucléocapsi<strong>de</strong>s acquièrent une<br />

enveloppe et s'accumulent dans l'espace périnucléaire. Il semble que les patches puissent être<br />

divisés en <strong>de</strong>ux parties. Celle qui correspond <strong>à</strong> la face interne <strong>de</strong> la membrane, serait formée<br />

<strong>de</strong> protéines constituant ultérieurement le tégument <strong>de</strong>s particules enveloppées. Sur la face<br />

externe, les patches seraient constitués <strong>de</strong> glycoprotéines virales. De plus, l'enveloppe <strong>de</strong>s<br />

particules virales ne contient pas <strong>de</strong> protéines d'origine cellulaire (Roizman et Batterson,<br />

1985).<br />

Bien que l'acquisition initiale <strong>de</strong> l'enveloppe soit communément admise comme étant<br />

localisée au niveau <strong>de</strong> la membrane interne du noyau, d'autres hypothèses suggèrent que les<br />

particules virales peuvent acquérir une enveloppe au niveau d'autres structures membranaires<br />

<strong>de</strong> la cellule. Elles sont basées sur l'observation <strong>de</strong> structures interprétées comme <strong>de</strong>s patches,<br />

en particulier au niveau <strong>de</strong> la membrane plasmique. L'observation <strong>de</strong> nucléocapsi<strong>de</strong>s nues au<br />

contact <strong>de</strong> ces structures suggère en effet qu'elles représentent un site d'enveloppement ou <strong>de</strong><br />

désenveloppement <strong>de</strong>s particules virales. D'autres hypothèses suggèrent une maturation plus<br />

complexe dans laquelle les particules seraient enveloppées au niveau <strong>de</strong> la membrane interne<br />

du noyau, désenveloppées au niveau <strong>de</strong> la membrane externe du noyau puis réenveloppées au<br />

niveau du réticulum endoplasmique et enfin libérées en position extracellulaire soit par<br />

réenveloppement au niveau <strong>de</strong> la membrane plasmique, soit par fusion <strong>de</strong>s vésicules contenant<br />

les particules virales enveloppées (Stackpole, 1969).<br />

Dans le cytoplasme, les particules virales sont généralement localisées <strong>à</strong> l'intérieur <strong>de</strong><br />

vésicules limitées par une membrane trilamellaire dans laquelle sont insérées <strong>de</strong>s<br />

glycoprotéines virales (Huang et Wagner, 1964 ; Darlington et Moss, 1969). Selon les<br />

principales hypothèses, ces structures auraient pour origine le réticulum endoplasmique ou<br />

l'appareil <strong>de</strong> Golgi. Dans le premier cas, les virions seraient libérés par un mécanisme pouvant<br />

être comparé <strong>à</strong> une phagocytose inversée (Schwartz et Roizman, 1969). Dans le second cas, la<br />

libération <strong>de</strong>s virions suivrait un processus similaire <strong>à</strong> la sécrétion <strong>de</strong>s protéines solubles<br />

(Johnson et Spear, 1982 ; Johnson et Spear, 1983).<br />

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