Contribution à l'étude de virus de mollusques marins apparentés ...
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interne (faces tournées vers le nucléoplasme ou le cytoplasme) <strong>de</strong> ces membranes peuvent être<br />
visualisés (Roizman et Batterson, 1985).<br />
Les Alphaherpesvirinae sont caractérisés par un cycle <strong>de</strong> réplication relativement<br />
court, inférieur <strong>à</strong> 24 heures, résultant in vitro, dans la formation <strong>de</strong> lésions en grappe et parfois<br />
<strong>de</strong> syncitiums. Des lésions nucléaires éosinophiles, ou corps <strong>de</strong> Lipschütz sont visibles.<br />
Les Betaherpesvirinae ont eux un cycle <strong>de</strong> réplication plus long, généralement<br />
supérieur <strong>à</strong> 24 heures. In vivo. et souvent in vitro, une cytomégalie (hypertrophie <strong>de</strong>s cellules)<br />
accompagne la multiplication du <strong>virus</strong> et conduit <strong>à</strong> la lyse cellulaire. Néanmoins, in vitro, les<br />
plages <strong>de</strong> lyse se développent lentement.<br />
Enfin, les Gammaherpesvirinae présentent une cytopathologie variable. Leur cycle <strong>de</strong><br />
multiplication est également <strong>de</strong> durée variable, la réplication étant souvent arrêtée en phase<br />
pré-lytique, avec une expression minimale du génome viral ou <strong>à</strong> un sta<strong>de</strong> lytique conduisant <strong>à</strong><br />
la mort <strong>de</strong>s cellules sans production <strong>de</strong> virions complets.<br />
Parmi les Herpesviridae, certains peuvent induire <strong>de</strong>s néoplasies chez leurs hôtes.<br />
Cette propriété a été largement exploitée, in vitro, pour l'établissement <strong>de</strong> lignées cellulaires<br />
après infection <strong>de</strong> primo cultures (Matthews, 1982).<br />
4.2 - Hôtes et transmission <strong>de</strong>s <strong>virus</strong><br />
Les <strong>virus</strong> <strong>apparentés</strong> aux Herpesviridae sont largement représentés chez les<br />
eucaryotes. De nombreux <strong>virus</strong> ont été décrits, principalement chez les vertébrés <strong>à</strong> sang chaud<br />
ou <strong>à</strong> sang froid, mais aussi chez <strong>de</strong>s invertébrés. Chaque <strong>virus</strong> a son propre spectre d'hôtes, qui<br />
peut varier considérablement in vivo et in vitro. Ainsi, in vivo, si les Alphaherpesvirinae<br />
peuvent avoir un spectre d'hôtes très variable ou très réduit selon les <strong>virus</strong>, les<br />
Betaherpesvirinae et les Gammaherpesvirinae sont généralement spécifiques d'une espèce ou<br />
d'un ordre.<br />
Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong> ces <strong>virus</strong> est variable. Par exemple, les <strong>virus</strong> humains sont<br />
souvent transmis par contact, principalement au niveau <strong>de</strong>s muqueuses, ou par transfusion<br />
sanguine. La transmission parentale est fréquente également, par voie transplacentaire, au<br />
cours du pars ou par le lait maternel. De plus, il est probable que ces <strong>virus</strong> puissent être<br />
transmis par voie aérienne ou par l'eau (Gerber et al., 1969 ; Gerber et al., 1972 ; Miller et al.,<br />
1973 ; Nie<strong>de</strong>rman et al., 1976 ; Lang et al., 1977 ; Biggar et al., 1978 ; Van Oirschot, 1995).<br />
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