d’enfer sur les pavés, et les éclaireurs travaillaient à toute allure pour nettoyer la route <strong>des</strong> pièges sournois déposés à la faveur de la nuit. <strong>La</strong> peur du brouillard empoisonné aiguillonnait chacun. On le sentait tout proche ; Peggy Sue avait l’impression de percevoir son odeur irritante. Elle redoutait le moment où la fumée les envelopperait. — Quatre kilomètres et demi ! annonça le chronométreur avec un certain soulagement. Continuez, mes petits, le salut est dans la force de vos mollets et la poussière que vous mangerez ! Un concert de halètements lui répondit.
Le crime de Peggy Sue <strong>La</strong> nuit même, alors que Peggy dormait, la tête appuyée contre le flanc du chien bleu, elle fut tirée du sommeil par une sensation de danger imminent. Les yeux brouillés, elle s’assit. Elle eut la surprise de voir les enfants <strong>des</strong>cendre <strong>des</strong> chariots en prenant mille précautions (comme s’ils ne voulaient pas réveiller leurs parents) et se faufiler hors du campement. C’était curieux, et inquiétant, car il n’était guère prudent pour les petits d’aller traîner dans les ruines. <strong>La</strong> jeune fille décida de les suivre. Les gosses se donnaient beaucoup de mal pour ne pas être vus. Leur petite taille facilitait leur « évasion ». « Que fabriquent-ils ? s’étonna Peggy. D’habitude ils ont peur de s’éloigner <strong>des</strong> chariots. » Les enfants se glissèrent dans les ruines et s’assirent au bord d’une crevasse béante. Ils souriaient et dodelinaient de la tête. Parfois, ils pouffaient de rire. Au bout d’une minute, ils commencèrent à fredonner en chœur. De temps en temps, ils se penchaient dangereusement pour regarder dans la lézarde. — Coucou ! criaient-ils, on est là ! Vous nous voyez ? Coucou ! Coucou ! Inquiète, Peggy sortit de sa cachette. — Salut, dit-elle en s’approchant d’un pas nonchalant. Qu’est-ce que vous faites là ? — On écoute les chansons, répondit un garçonnet aux cheveux bouclés. C’est pas pour les grands. <strong>La</strong>isse-nous ! Peggy s’agenouilla à côté de lui. — Des chansons ? s’étonna-t-elle, voyez-vous ça ! — Oui, insista le gamin, elles sortent de la crevasse, mais les grands peuvent pas les entendre. C’est juste pour nous, les gosses. — Et que racontent-elles ces chansons ? — Des trucs rigolos, <strong>des</strong> blagues… ils ont l’air de drôlement s’amuser en bas. J’aimerais bien aller les rejoindre. — Qui ça ? — Les enfants qui ont disparu dans les crevasses. Ils sont en bas, ils chantent, ils sont heureux, ils s’amusent. — Comment le sais-tu ? — Ils nous le disent, dans les chansons. Ils nous demandent de sauter dans la lézarde pour venir les retrouver. Peggy se figea, en alerte. « Un piège de la Dévoreuse ! songea-t-elle. Elle imite <strong>des</strong> voix d’enfants pour les convaincre de sauter dans le vide. De cette façon, elle n’a même plus à se donner le mal de les chasser, ils viennent d’eux-mêmes se jeter dans sa gueule. » Elle tendit l’oreille, essayant de détecter un chant en provenance du gouffre. — Je n’entends rien, observa-t-elle. — Bien sûr, grogna le garçonnet, mécontent. Ils se taisent toujours en présence <strong>des</strong> grands. Va-t-en ! tu nous empêches de nous amuser. Tu crois que c’est drôle de vivre dans la caravane ? On s’ennuie toute la journée, il faut rester dans les chariots, et quand on s’arrête on n’a pas le droit de courir ou de s’éloigner, c’est casse-pieds ! En bas ils font tout ce qu’ils veulent. Ils chantent, ils dansent, c’est tous les
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durent se résoudre à suivre l’
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Ces véhicules tireraient le Capita
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pas de perdre la tête, mais on peu
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volerait de planète en planète,
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Le vent de la folie Une pénible te
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Les fantômes Peggy fut réveillée
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faibles des coutures. — Non, cria
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— Merci, bredouilla Peggy Sue en
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étrangler un autre élève en prov
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L’école de tricot était dirigé
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n’était jamais chose facile car
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Descente aux enfers Peggy Sue ne pl
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— Ce sera difficile, objecta le c
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« Encore un prodige du gaz, se dit
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— Je sais, soupira Sébastian. J
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— Excuse-moi, reprit la Chose, je
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— Ah ! s’exclamait-il, ils sont
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elais de Sébastian désormais trop
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Brouillard mortel Alzir et ses comp
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Dans ce tuyau ? Où est la chasse d
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fabriqué ainsi. Je rêverai de toi
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[6] Revêtement goudronneux qui rec