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Zimmermann et al. (2002), auteurs de la batterie d’évaluation de l’attention KITAP,<br />

considèrent que le contrôle attentionnel intervient dans toutes les tâches où les<br />

routines surapprises se révèlent insuffisantes ou inefficaces. Ils estiment que<br />

l’inhibition et la flexibilité relèvent aussi bien des processus attentionnels que des<br />

fonctions exécutives. Cette conception de l’attention est très proche de celle des<br />

fonctions exécutives. Elle apporte des éléments complémentaires à la<br />

compréhension des interactions entre attention et fonctions exécutives. La flexibilité<br />

et l’inhibition seraient une fois de plus des processus ambivalents dont la prise en<br />

charge permettrait un meilleur contrôle de l’attention, notamment sur son versant<br />

sélectivité (attention divisée, attention sélective) selon le modèle de Van Zomeren et<br />

Brouwer (1994).<br />

Quel est l’effet du traitement médicamenteux sur les fonctions exécutives ?<br />

Dans notre étude, nous avons délibérément choisi d’inclure des enfants TDA/H<br />

bénéficiant d’un traitement par méthylphénidate et des enfants TDA/H sans<br />

traitement médicamenteux. L’intérêt de cette démarche est double. D’une part,<br />

concernant la faisabilité, beaucoup des enfants que nous avions rencontrés étaient<br />

déjà traités par des psychostimulants. D’autre part, d’un point de vue scientifique,<br />

nous souhaitions déterminer l’effet du traitement médicamenteux sur les fonctions<br />

exécutives et l’apport de la rééducation chez les enfants bénéficiant déjà des effets<br />

du traitement.<br />

Le groupe d’enfants traités ne présente pas de meilleures compétences<br />

exécutives que le groupe d’enfants non traités. Comme nous l’avons vu<br />

précédemment, le traitement n’est prescrit que dans les formes sévères de TDA/H<br />

ou autrement dit lorsque le trouble est invalidant sur le plan cognitif et<br />

comportemental et qu’il a des retentissements sur le fonctionnement scolaire, familial<br />

et social de l’enfant (Bouvard et al., 2006). On peut considérer que les enfants<br />

bénéficiant d’un traitement par méthylphénidate ont donc des compétences plus<br />

altérées que les enfants sans traitement.<br />

La mise en évidence de l’efficacité du traitement dans une population d’étude reste<br />

complexe et nécessite de grands échantillons.<br />

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