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II) Epidémiologie<br />

A ce jour, de nombreuses études épidémiologiques ont été menées à travers<br />

le monde afin de déterminer la fréquence du trouble au sein de la population.<br />

Néanmoins, les chiffres diffèrent nettement d’une étude à l’autre. Cette variation peut<br />

être corrélée avec la diversité de plusieurs paramètres tels que les échantillons<br />

étudiés, les personnes auprès desquelles sont recueillies les informations, les<br />

critères diagnostiques retenus ainsi que les méthodes d’évaluation utilisées<br />

(Szatmari, Offord et Boyle cités par Campbell, 2000 ; Dumas 2007).<br />

A) Prévalence du trouble en population générale et scolaire<br />

Selon un rapport de l’Inserm publié en 2003 (Bailly et al., 2003), 200 000<br />

enfants âgés de 4 à 19 ans seraient hyperactifs en France. De plus, des études ont<br />

démontré que le trouble concerne toutes les cultures et toutes les strates socio-<br />

économiques (Dinklag et Barkley, 1992, cités par Zesiger et Eliez, 2009).<br />

De récentes études épidémiologiques rapportent les données chiffrées suivantes :<br />

En population générale, le TDA/H constitue le trouble psychopathologique le<br />

plus fréquent avec une prévalence du trouble le plus souvent estimée à 5%<br />

selon les critères du DSM-IV (Vantalon, 2005 ; Bouvard et al., 2006).<br />

Dans la population scolaire, près de 8 à 10% des enfants d’âge scolaire<br />

présenteraient ce trouble (APA, 2003).<br />

Toutefois, l’estimation moyenne du taux de prévalence dissimule une fluctuation très<br />

importante de la présence du trouble selon l’âge, le sexe ou encore les symptômes<br />

principaux observés (Bouvard et al., 2006 ; Dumas, 2007).<br />

B) Age<br />

La prévalence globale est majorée durant l’enfance alors qu’elle tend à<br />

diminuer à l’adolescence. En effet, près de 20% des formes diagnostiquées dans<br />

l’enfance s’amoindrissent voire disparaissent à l’adolescence (Martin-Guehl, 2004).<br />

Mais cette diminution concerne davantage les garçons que les filles. De plus, la<br />

symptomatologie se modifie avec l’âge : l’hyperactivité et l’impulsivité sont<br />

généralement de moins en moins saillantes alors que l’inattention perdure à<br />

l’adolescence et à l’âge adulte (Bouvard et al., 2006).<br />

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