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La prescription médicamenteuse initiale est hospitalière. Elle s’inscrit nécessairement<br />

dans un projet thérapeutique plus global et suppose un suivi médical régulier de<br />

l’enfant et de sa famille (Berquin, 2005 ; Bouvard et al., 2006).<br />

Actuellement en France, le méthylphénidate est indiqué en cas de TDA/H chez<br />

l’enfant de plus de 6 ans sans limite supérieure d’âge d’après les recommandations<br />

de l’AMM, obtenue en 1996 et mise à jour en 2003. Il en existe plusieurs formes. Les<br />

molécules à libération immédiate ont une action courte qui nécessite plusieurs prises<br />

quotidiennes (Ritaline®) alors qu’avec les molécules à libération prolongée, une<br />

seule prise le matin suffit (Concerta LP® et Ritaline LP®).<br />

Les psychostimulants augmentent les fonctions dopaminergiques post-synaptiques<br />

favorisant ainsi l’intégration des stimuli pertinents issus d’autres régions corticales,<br />

ainsi que l’efficience des fonctions exécutives. De plus, la dopamine interagit avec<br />

d’autres neuromédiateurs tels que le système sérotoninergique qui participe à des<br />

réseaux attentionnels.<br />

La méta-analyse de Spencer et al. (1996, cité par Bursztejn, 2001) a pu démontrer<br />

que les psychostimulants génèrent une amélioration chez 65 à 75% des patients<br />

traités. En outre, Brown et al. (2005) ont publié une revue de la littérature afin de<br />

produire une base de données complète et actualisée pour la pratique clinique du<br />

traitement du TDA/H chez l’enfant d’âge scolaire. D’après une majorité d’études, le<br />

méthylphénidate améliorerait le fonctionnement à court terme de l’enfant dans de<br />

nombreux domaines. Cependant, l’ampleur des effets varie selon les domaines<br />

concernés. En effet, les psychostimulants ont avant tout un impact sur l’inattention, la<br />

distractibilité et l’impulsivité. En revanche, peu d’études rapportent des effets<br />

significatifs sur les performances scolaires.<br />

Il existe des règles de prescription qu’il convient de respecter rigoureusement. De<br />

plus, une surveillance médicale clinique doit être instaurée afin de contrôler<br />

l’évolution de l’enfant et les éventuels effets indésirables que peut générer le<br />

traitement (troubles de l’endormissement, troubles de l’appétit).<br />

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