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différents événements constituant une action nouvelle ou complexe. Cette théorie<br />

suppose que la structuration temporelle est active au cours de la tâche engagée,<br />

qu’elle se maintient pour parvenir aux objectifs (éventuellement éloignés dans le<br />

temps) et qu’elle est assurée par trois fonctions :<br />

la mémoire active (fonction rétrospective) qui permet d’associer des<br />

séquences comportementales anciennes aux aspects de la conduite actuelle,<br />

la préparation motrice (fonction prospective) qui permet de créer des<br />

programmes d’action, de planifier des comportements et d’anticiper grâce aux<br />

expériences antérieures,<br />

l’inhibition qui permet de supprimer des interférences externes ou internes au<br />

sujet. Cette fonction serait liée à l’attention et contrôlée par les structures<br />

orbitaires.<br />

Goldman-Rakic (1987)<br />

Cet auteur postule l’existence de plusieurs mémoires de travail, localisées dans des<br />

aires cérébrales différentes et spécialisées selon la nature des informations à traiter.<br />

Pour illustrer ce modèle, il dissocie donc le maintien en mémoire de travail<br />

d’informations relatives à la structure des objets (assurée par la convexité inférieure<br />

des lobes frontaux) du maintien d’informations de nature spatiale (dirigé par le sulcus<br />

principalis).<br />

B) Modèles cognitifs<br />

Certains travaux entrepris dans le domaine de la psychologie cognitive ont permis<br />

d’enrichir considérablement nos connaissances sur le fonctionnement exécutif :<br />

Norman et Shallice (1980, 1986)<br />

C’est à Norman et Shallice que nous devons la conception actuelle la plus unanime<br />

des fonctions exécutives (Meulemans, 2006). En 1980, ils ont élaboré un modèle de<br />

traitement des activités mentales afin de rendre compte des déficits observés chez<br />

les patients frontaux dans des situations non familières, nouvelles, complexes ou<br />

conflictuelles. Ce modèle repose sur les schémas d’action. Chacun d’entre eux<br />

possède un seuil d’activation propre dépendant des processus d’excitation et<br />

d’inhibition dont il est l’objet. Norman et Shallice envisagent une hiérarchie du<br />

contrôle attentionnel de l’action selon trois niveaux :<br />

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