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oral (dont la dysphasie) et le trouble des acquisitions motrices (dont la dyspraxie)<br />

font l’objet de chapitres différents.<br />

Selon la définition de l’Interagency Commitee on Learning Disabilities (1987), cité par<br />

Touzin (1999), la notion de « troubles des apprentissages » fait référence à « un<br />

groupe hétérogène de troubles, se manifestant par des difficultés significatives dans<br />

l’acquisition et l’utilisation des capacités d’écouter, de parler, de lire, d’écrire, de<br />

raisonner ou de réaliser des calculs mathématiques », et ces troubles sont<br />

intrinsèques à l’individu.<br />

Dans la littérature, les auteurs évoquent une comorbidité très hétérogène entre le<br />

TDA/H et les troubles des apprentissages variant de 10 à 92 % selon les études<br />

(Touzin, 1999, 2004 ; Bouvard et al., 2006 ; Mazeau, 2006 ; Dumas, 2007).<br />

1. Troubles du langage oral<br />

Le TDAH constitue le trouble externalisé ayant la plus forte co-occurrence avec un<br />

trouble de la parole et/ou du langage. En effet, trois quarts des enfants présentant<br />

un trouble du langage sont atteints de TDA/H, et à l’inverse, un trouble du langage<br />

est diagnostiqué chez près de deux tiers des enfants hyperactifs, d’après une étude<br />

de Love et Thompson (1988), citée par Touzin (1999). On retrouve chez les enfants<br />

TDA/H des retards simples de langage oral ou des dysphasies de<br />

développement.<br />

Les principales difficultés que rencontrent les enfants peuvent porter sur : la<br />

morphosyntaxe, l’organisation, la planification et la séquentialité du langage, ou bien<br />

encore l’utilisation du langage dans son aspect social et pragmatique. Il est important<br />

de retenir que ces difficultés peuvent s’exprimer sur le versant expressif comme sur<br />

le versant réceptif du langage (Touzin, 1999).<br />

Par ailleurs, une étude a été menée par Mc Innes et ses collaborateurs en 2003<br />

(citée par Chevrie-Muller et al., 2007) sur l’empan de la mémoire de travail verbale<br />

chez les enfants TDA/H et chez un groupe contrôle. D’après les résultats, l’empan<br />

de mémoire verbale est identique pour les deux groupes, mais la manipulation des<br />

données en mémoire de travail chez les enfants atteints de TDA/H est inférieure à<br />

celle du groupe contrôle. Cette même capacité de manipulation pourrait donc être à<br />

l’origine des troubles du langage oral chez les enfants hyperactifs.<br />

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