FRANKENSTEIN - Diogene éditions libres

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montagnes et des précipices m'entouraient de toutes parts. Le brouhaha de la rivière grondait parmi les rochers, les cascades tumultueuses annonçaient le règne d'un être omnipotent – mais je n'avais plus peur, je n'étais plus décidé à fléchir, sauf en présence de Celui qui avait créé ces éléments et qui les gouvernait. Plus je grimpais, plus la vallée prenait un aspect magnifique et grandiose. Des châteaux en ruine suspendus au bord des précipices, près des montagnes hérissées de sapins, l'Arve impétueuse, çà et là des chalets apparaissant parmi les arbres, tout figurait au décor d'une singulière beauté. Et cette beauté était plus grande encore, plus sublime grâce aux Alpes dont les dômes et les pyramides couverts d'une neige éclatante dominaient tout, comme s'ils appartenaient à un autre monde, habité par des êtres d'une autre race. Je franchis le pont de Pélissier où le ravin, formé par la rivière, s'ouvrait devant moi et je commençai l'ascension de la montagne qui le surplombe. Peu après, j'entrai dans la vallée de Chamonix. Cette vallée est plus étonnante et plus sublime mais moins belle et moins pittoresque que celle de Servox que je venais tout juste de traverser. Les hautes montagnes neigeuses en forment les limites les plus proches mais je n'y voyais aucun château en ruine ni aucun champ fertile. D'immenses glaciers bordaient la route. J'entendis le roulement de tonnerre d'une avalanche et aperçus la fumée qui s'élevait sur son passage. Le mont Blanc, le suprême et magnifique mont Blanc, se dressait au-dessus des aiguilles environnantes et son extraordinaire sommet dominait toute la vallée. Une sensation de plaisir depuis longtemps oubliée m'envahit plusieurs fois durant ce voyage. Une courbe sur mon chemin, un nouvel objet aperçu tout à coup et identifié m'évoquaient les jours anciens et ravivaient les joies de mon adolescence. Le vent avec ses accents apaisants chuchotait des consolations à mes oreilles et la Nature, maternelle, m'invitait à ne plus pleurer. Et puis, de - 108 -
nouveau, cette influence bénéfique cessa d'agir – et je me trouvai enchaîné à mes chagrins, submergé par de tristes réflexions. J'éperonnai ma monture, m'efforçant d'oublier le monde, mes frayeurs et, par-dessus tout, de m'oublier moi-même. Mais bientôt, dans une crise de désespoir, je mis pied à terre et me jetai dans l'herbe, écrasé par l'horreur et par la honte. À la fin, j'arrivai au village de Chamonix. L'épuisement succéda à la fatigue extrême que mon corps et mes esprits avaient endurée. Un court instant, je restai à la fenêtre de ma chambre, contemplant les éclairs livides qui jouaient sur le mont Blanc, écoutant le rugissement de l'Arve qui poursuivait son cours en contrebas. Ces bruits sourds eurent sur mes nerfs à fleur de peau l'effet d'une berceuse. Lorsque je posai ma tête sur l'oreiller, je m'endormis aussitôt. Et je rendis grâce au sommeil que je sentais venir et qui me donnait l'oubli. - 109 -
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PRÉFACE Le fait sur lequel est fon
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jamais espérer imaginer — ces de
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explication en ces lieux encore int
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Et maintenant, ma chère Margaret,
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DEUXIÈME LETTRE À Madame Saville,
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gentillesse, son dévouement et son
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mais je n'ose pas non plus regarder
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Adieu, ma chère Margaret. Soyez as
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voyageur, jusqu'à ce que celui-ci
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yeux ont d'ordinaire une expression
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que moi entre dans sa cabine. Toute
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convaincu qu'un homme n'est pas heu
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Il vous est facile d'imaginer ma jo
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Beaufort avait pris toutes les mesu
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souvenirs. J'étais leur jouet et l
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Providence lui assurait une protect
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eux- mêmes ainsi que les difficult
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indifférence mais la théorie qu'i
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manque d'habileté ou de savoir-fai
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III Comme je venais d'avoir dix-sep
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En vérité, elle dissimulait son c
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scientifiques, qui ont trait à la
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de la chimie et les découvertes de
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- Je suis ravi, me dit M. Waldman,
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plusieurs instruments de chimie - c
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Je constate, mon ami, à votre, imp
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laissait aucun répit. Aucun avatar
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« Pourtant mes fatigues touchaient
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« Peux-tu t'étonner que de telles
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XVII La créature se tut et me rega
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vice seront mon lot. L'amour annihi
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de l'eau. Mais la fraîcheur de l
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même ! Pouvais-je participer à un
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paysans. Même moi, en dépit de mo
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apaisent mon cœur qui se serre d'a
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de la civilisation de ce pays l'aid
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Ce spectacle me plaisait, bien que
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Avec ces résolutions, je traversai
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XX Un soir, je me trouvais dans mon
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seul. Personne n'était à mes côt
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et mon bourreau, tu maudiras le sol
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grande lucidité. Néanmoins, les p
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n'entendais plus que le bruit du ba
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secours, elles se mirent à parler
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XXI Je fus bientôt conduit devant
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contraint de revenir tout près de
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détails des événements que j'ava
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qu'il valait mieux que je meure plu
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- Oh ! Chassez-le ! Je ne peux pas
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paraissait cependant lointaine. Des
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Pourtant, le vaisseau où je me tro
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Pendant mon emprisonnement, mon pè
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« Je crains néanmoins que tu ne s
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crimes trouveraient leur apothéose
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s'était passé, j'étais la proie
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Les préparatifs allaient bon train
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Il n'y a ici, je pense, rien qui pu
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- Oh ! Calme-toi, calme-toi, mon am
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unes des personnes qui m'accompagna
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déclin de sa vie, quand il n'a que
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Je terminai mon récit en disant :
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XXIV Je n'avais dès lors plus qu'u
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oreilles. Les montagnes en répercu
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j'entendais la voix limpide d'Élis
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encontrer mon adversaire et me mesu
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Ce n'était pourtant pas le moment
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RÉCIT DE WALTON (SUITE) Le 26 aoû
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Nos discussions n'ont pas toujours
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poursuivre et détruire le monstre
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pas refuser. Nous étions encerclé
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Mes hommes ne sont pas animés par
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Mais soudain il m'appela d'une voix
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homme - une voix très rauque. Cela
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« Après l'assassinat de Clerval,
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que l'humanité entière a péché
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Adieu ! » Après avoir prononcé c
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VOUS POUVEZ NOUS AIDER À CONTRIBUE
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