FRANKENSTEIN - Diogene éditions libres

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prendre la mer. l'hiver a été atrocement rude mais le printemps s'annonce bien et tout indique que la saison sera remarquablement précoce, si bien qu'il n'est peut-être pas impossible que nous partions plus tôt que prévu. Je garderai mon sang-froid : vous me connaissez assez pour me faire confiance. Si la sécurité des autres est en jeu, je serai prudent et réfléchi. Je suis incapable de vous dépeindre tout ce que je ressens, alors que je suis sur le point de mettre mon projet en exécution. Il est impossible de vous donner une idée de mes agitations, agréables et pénibles à la fois, dans la fièvre du départ. Je vais vers des régions inconnues, au « pays du brouillard et de la neige », mais je ne tuerai aucun albatros. Ne soyez donc pas alarmée sur mon sort, ne vous attendez pas à ce que je revienne, à l'instar de « l'Ancien Marinier », épuisé et misérable. Vous devez sourire à cette allusion mais je vais vous dévoiler un secret. J'ai souvent attribué mon attachement, ma passion et mon enthousiasme pour les dangereux mystères de l'océan aux œuvres les plus extravagantes des poètes modernes. Quelque chose, quelque chose que je ne suis pas à même de comprendre, agite mon âme. Je suis sûrement besogneux – entreprenant comme un artisan qui travaille avec persévérance et courage – mais en outre il y a en moi l'amour du merveilleux, la croyance au merveilleux, présente dans tous mes projets. Ceci me pousse à m'éloigner des sentiers battus, jusqu'à affronter la mer sauvage et ces pays inconnus que je vais bientôt explorer. Mais il faut revenir à des considérations plus plaisantes. Vous reverrais-je prochainement, après avoir traversé des mers immenses et après avoir doublé le cap le plus au sud de l'Afrique ou de l'Amérique ? Je ne puis espérer un tel bonheur - 16 -
mais je n'ose pas non plus regarder le revers du tableau. Pour le moment, continuez à m'écrire à la moindre occasion : je pourrais recevoir vos lettres, alors que j'en aurais le plus besoin pour me fortifier l'esprit. Je vous aime très tendrement Souvenez-vous de moi avec affection, quand bien même vous ne devriez plus entendre parler de moi. Votre frère affectionné, Robert Walton. - 17 -
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« Ces lectures, au début, m'avaie
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pays, des grands fleuves, des océa
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n'était pas possible de regagner m
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pouvais rien faire pour les maîtri
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paraissait cependant lointaine. Des
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Pourtant, le vaisseau où je me tro
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Pendant mon emprisonnement, mon pè
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« Je crains néanmoins que tu ne s
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Il n'y a ici, je pense, rien qui pu
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- Oh ! Calme-toi, calme-toi, mon am
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XXIV Je n'avais dès lors plus qu'u
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oreilles. Les montagnes en répercu
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j'entendais la voix limpide d'Élis
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encontrer mon adversaire et me mesu
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RÉCIT DE WALTON (SUITE) Le 26 aoû
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Nos discussions n'ont pas toujours
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poursuivre et détruire le monstre
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Mais soudain il m'appela d'une voix
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« Après l'assassinat de Clerval,
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