FRANKENSTEIN - Diogene éditions libres

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notre souvenir à tous les deux s'évanouira pour toujours. Je ne contemplerai plus le soleil ni les étoiles, je ne sentirai plus le vent sur mon visage. Lumière, sentiments, sensations, tout sera éteint. C'est à ce prix que je trouverai le bonheur. Il y a des années, quand pour la première fois les images du monde se sont présentées à moi, quand j'ai senti la réconfortante chaleur de l'été, quand j'ai perçu le bruissement des feuilles et les chants des oiseaux, tout m'était cher et je n'aurais pas voulu mourir. À présent, la mort est mon unique consolation. Envenimé par mes crimes, tiraillé par le remords le plus amer, où pourrais-je trouver le repos si ce n'est dans la mort ? « Adieu ! Je vous quitte, vous êtes le dernier être humain que j'aurais vu. Adieu, Frankenstein ! Si tu vivais toujours, si tu nourrissais toujours contre moi ta soif de vengeance, c'est en me laissant vivre qu'elle aurait été la mieux assouvie ! Mais ce n'est pas ainsi que les choses se sont passées ! Tu voulais me détruire pour que je ne cause pas davantage de désastres. Et pourtant si, d'une manière qui m'est inconnue, tu n'as pas cessé de penser et de sentir, sache que tu n'aurais pas trouvé une meilleure vengeance que celle que je subis en ce moment. Oui, tu as souffert mais pas autant que moi, car l'aiguillon du remords ne cessera d'exciter mes plaies que lorsque la mort les aura fermées pour toujours ! « Mais bientôt, s'écria le monstre avec une ardeur triste et solennelle, je vais mourir et tout ce que j'éprouve pour l'heure disparaîtra ! Bientôt, cette détresse qui me consume prendra fin ! Je vais monter triomphalement sur mon bûcher funéraire et j'exulterai dans la torture des flammes dévorantes. Puis, leur éclat s'éteindra et mes cendres seront balayées par le vent jusqu'à la mer. Mon esprit dormira en paix, ou, s'il peut penser encore, il pensera sûrement à tout autre chose. - 268 -
Adieu ! » Après avoir prononcé ces mots, il bondit par la fenêtre de la cabine et sauta sur le radeau de glace qui flottait près du navire. Il fut bientôt emporté par les vagues et disparut dans les ténèbres lointaines. - 269 -
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Édition du groupe « Ebooks libres
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X .................................
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PRÉFACE Le fait sur lequel est fon
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jamais espérer imaginer — ces de
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explication en ces lieux encore int
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Et maintenant, ma chère Margaret,
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DEUXIÈME LETTRE À Madame Saville,
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gentillesse, son dévouement et son
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mais je n'ose pas non plus regarder
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Adieu, ma chère Margaret. Soyez as
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voyageur, jusqu'à ce que celui-ci
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yeux ont d'ordinaire une expression
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que moi entre dans sa cabine. Toute
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convaincu qu'un homme n'est pas heu
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Il vous est facile d'imaginer ma jo
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Beaufort avait pris toutes les mesu
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souvenirs. J'étais leur jouet et l
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Providence lui assurait une protect
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eux- mêmes ainsi que les difficult
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indifférence mais la théorie qu'i
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manque d'habileté ou de savoir-fai
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III Comme je venais d'avoir dix-sep
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En vérité, elle dissimulait son c
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scientifiques, qui ont trait à la
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de la chimie et les découvertes de
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- Je suis ravi, me dit M. Waldman,
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plusieurs instruments de chimie - c
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Je constate, mon ami, à votre, imp
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trouble. Mais une rage irrésistibl
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d'être un esclave condamné à tra
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trouver le sommeil. Enfin la fatigu
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En poursuivant ma route, j'arrivai
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Nous montâmes chez moi et, très v
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- Mon très cher Clerval, m'exclama
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collines et rame sur le lac’ J'ai
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sœurs. Et plus elle se lamentait,
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Il cherchait à m'être agréable e
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quelques relations. Cependant, l'hi
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VII À mon retour, je trouvai cette
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venir nous consoler ? Ta chère mè
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milliers de petits faits avaient d
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mon cher ange ! Voilà tes funérai
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Six années s'étaient écoulées c
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Ernest me raconta que le matin où
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être sans doute la proie d'un dest
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l'énormité du crime qu'on lui att
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ignorance à ce sujet, je ne puis q
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était soutenue par l'innocence alo
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- Vous aussi vous pensez que je sui
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- Cher monsieur, dit-elle, que vous
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emplir l'air de ses bénédictions
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s'efforça de me donner courage, de
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Toute joie lui semblait un sacrilè
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craignant au même moment que le de
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nouveau, cette influence bénéfiqu
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l'effet qu'avait produit sur moi, l
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- Esprits errants, si vraiment vous
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- Du calme ! Écoute-moi d'abord av
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ta compassion ! Au nom des vertus q
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« Bientôt, une légère lueur jai
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aies se gâtaient mais les noisette
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« Au matin, je me glissai hors de
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l'appétit. Je m'éloignai de la fe
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XII « Étendu sur la paille, je ne
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« Je me souviens que, la première
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« Ces lectures, au début, m'avaie
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par mon comportement affable et mes
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« Félix parut ravi de la voir car
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devinrent claires et embaumées. Me
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absolument tout de ma création et
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XIV « Un certain temps s'écoula a
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« Safie y disait que sa mère éta
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fortune et les condamna à un exil
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XV « Telle était l'histoire de me
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pays, des grands fleuves, des océa
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l'expérience de chaque jour et je
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ses enfants se furent éloignés, i
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préventions leur ferment les yeux
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lui, bondit sur moi et, avec une fo
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n'était pas possible de regagner m
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pouvais rien faire pour les maîtri
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laissait aucun répit. Aucun avatar
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« Pourtant mes fatigues touchaient
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« Peux-tu t'étonner que de telles
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XVII La créature se tut et me rega
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Fais en sorte que je te sois reconn
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vice seront mon lot. L'amour annihi
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plus profond de mon cœur, je ne po
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de l'eau. Mais la fraîcheur de l
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même ! Pouvais-je participer à un
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même, cette hypothèse était extr
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paysans. Même moi, en dépit de mo
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apaisent mon cœur qui se serre d'a
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de la civilisation de ce pays l'aid
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Ce spectacle me plaisait, bien que
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avec notre ami écossais et que nou
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Avec ces résolutions, je traversai
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XX Un soir, je me trouvais dans mon
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seul. Personne n'était à mes côt
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et mon bourreau, tu maudiras le sol
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grande lucidité. Néanmoins, les p
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n'entendais plus que le bruit du ba
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secours, elles se mirent à parler
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XXI Je fus bientôt conduit devant
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contraint de revenir tout près de
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détails des événements que j'ava
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qu'il valait mieux que je meure plu
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- Oh ! Chassez-le ! Je ne peux pas
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Page 237 and 238: déclin de sa vie, quand il n'a que
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Page 243 and 244: oreilles. Les montagnes en répercu
Page 245 and 246: j'entendais la voix limpide d'Élis
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