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Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD

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ÉVALUATION CONJOINTE DE LA COOPÉRATION<br />

AVEC LE NIGER 2000-2008<br />

d’indicateurs portant sur les résultats attendus <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> ; les OMD apportent un éc<strong>la</strong>irage nouveau<br />

qui aura une influence importante sur le comportement <strong>de</strong>s bailleurs. Enfin en 2005, <strong>la</strong> Déc<strong>la</strong>ration<br />

<strong>de</strong> Paris sur l’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> – et dans une certaine mesure le Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> Conduite Européen –<br />

ont projeté un nouvel éc<strong>la</strong>irage sur <strong>la</strong> conduite <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> par une nouvelle série d’indicateurs<br />

essentiellement axés sur l’efficience du processus.<br />

Par ailleurs, les réformes institutionnelles propres aux DPE ont également été profon<strong>de</strong>s. Au<br />

cours ou juste avant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> sous évaluation, quatre <strong>de</strong>s cinq DPE ont divisé leur institution<br />

chargée <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> au développement en séparant <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> conception stratégique et <strong>de</strong><br />

dialogue sur les politiques d’une part, <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s interventions d’autre part :<br />

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<br />

Dans certains cas cette division coupe le cycle <strong>de</strong> <strong>coopération</strong> entre une phase politique<br />

et une phase <strong>de</strong> gestion, quelques soient les secteurs concernés (DG DEV/AIDCO pour <strong>la</strong><br />

CE, DGCD/CTB pour <strong>la</strong> Belgique, MAE/LuxDev pour le Luxembourg).<br />

En France <strong>la</strong> distinction entre SCAC et AFD est réalisée sur une base sectorielle ou<br />

thématique plutôt que dans un souci <strong>de</strong> division du cycle <strong>de</strong> l’intervention.<br />

Le Danemark n’a pas opéré <strong>de</strong> division <strong>de</strong> ce type.<br />

Ces évolutions se sont déroulées au moins partiellement durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> sous revue ; elles sont<br />

souvent motivées par le souci d’améliorer l’efficience <strong>de</strong>s interventions.<br />

Durant cette même pério<strong>de</strong>, le débat sur <strong>la</strong> déconcentration <strong>de</strong>s décisions au niveau <strong>de</strong>s<br />

représentations locales <strong>de</strong> certains DPE a pris <strong>de</strong> l’ampleur. Des ajustements ont donc été<br />

nécessaires entre structure <strong>de</strong> conception <strong>de</strong>s politiques (DG DEV, DGCD) et structure <strong>de</strong> mise en<br />

œuvre (AIDCO ou CTB) d’une part, entre siège et terrain d’autre part. L’AFD est <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue<br />

une institution re<strong>la</strong>tivement centralisée même si <strong>de</strong>s efforts ont été opérés pour améliorer le<br />

dialogue siège-terrain par <strong>la</strong> mise en cohérence <strong>de</strong>s calendriers <strong>de</strong>s comités <strong>de</strong> pilotage et <strong>de</strong>s<br />

missions <strong>de</strong> supervision du siège. Le SCAC français et les autres DPE sont généralement plus<br />

déconcentrés. Les ressources humaines <strong>de</strong>s DPE au Niger sont très variables : <strong>la</strong> CE dispose d’une<br />

équipe re<strong>la</strong>tivement importante à Niamey ; <strong>la</strong> France est représentée par une ambassa<strong>de</strong> et une<br />

agence <strong>de</strong> l’AFD ; les autres DPE sont représentés par <strong>de</strong>s structures plus légères rapportant à <strong>de</strong>s<br />

ambassa<strong>de</strong>s situées dans d’autres pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.<br />

Les transitions ont parfois été difficiles au niveau interne pour les DPE concernés, et n’ont<br />

généralement pas fait l’objet d’une politique <strong>de</strong> communication très explicite avec les partenaires.<br />

Ces questions ont été peu évoquées par les responsables nigériens (moins que dans d’autres<br />

pays). Elles le sont plus du côté <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s DPE, particulièrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> France. Ces<br />

évolutions institutionnelles internes aux DPE peuvent avoir eu un impact sur le choix <strong>de</strong>s<br />

instruments et sur <strong>la</strong> conduite du dialogue avec les partenaires.<br />

Le projet reste dominant, mais d’autres instruments ont été utilisés<br />

Les DPE, soumis aux évolutions décrites ci-<strong>de</strong>ssus, sont tous inscrits dans une dynamique générale<br />

d’évolution <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> projet vers une approche dite « programme » d’appui général ou sectoriel.<br />

Pour le Danemark et le Luxembourg et dans une <strong>la</strong>rge mesure <strong>la</strong> Belgique, cette évolution sera<br />

surtout sensible après 2008. Pour <strong>la</strong> CE et <strong>la</strong> France elle était déjà <strong>la</strong>rgement entamée durant <strong>la</strong><br />

pério<strong>de</strong> sous revue.<br />

Rapport final 108

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