Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD
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ÉVALUATION CONJOINTE DE LA COOPÉRATION<br />
AVEC LE NIGER 2000-2008<br />
Une bonne interaction avec le LASDEL<br />
Parallèlement, à cette évaluation, le Comité <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> l’évaluation a <strong>de</strong>mandé au LASDEL <strong>de</strong><br />
conduire une enquête sur <strong>la</strong> perception <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> au développement par un certain nombre <strong>de</strong><br />
déci<strong>de</strong>urs et d’observateurs nigériens et étrangers résidant au Niger. Durant <strong>la</strong> mission, trois<br />
moments d’échange ont été organisés avec le LASDEL. Ces échanges ainsi que <strong>la</strong> réception du<br />
rapport LASDEL ont permis un premier rapprochement <strong>de</strong>s éléments collectés dans le cadre <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux processus. Le LASDEL a également commenté les versions provisoires du présent rapport.<br />
L’évaluation s’appuie également sur les travaux du LASDEL, dont plusieurs éléments sont<br />
exploités dans l’analyse.<br />
2.2. Limites <strong>de</strong> l’évaluation<br />
Un champ d’évaluation mal défini : <strong>de</strong>s attentes extrêmement <strong>la</strong>rges au regard <strong>de</strong>s moyens mobilisés<br />
Le Comité <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> l’évaluation n’a pas arbitré, ni au niveau <strong>de</strong>s Termes <strong>de</strong> référence, ni au<br />
niveau du compte-rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion du 9/9/08, ni lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> conduite du processus, entre :<br />
<br />
<br />
une « évaluation générale » <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s 5 DPE au Niger, en se concentrant sur ce que<br />
pouvait apporter le caractère conjoint <strong>de</strong> cette évaluation ;<br />
et <strong>de</strong>s attentes plus susceptibles d’être rencontrées par <strong>de</strong>s évaluations-pays ou <strong>de</strong><br />
programmes sectoriels propres à chaque DPE.<br />
L’évaluation <strong>conjointe</strong>, sauf si l’on accepte d’y consacrer beaucoup plus <strong>de</strong> moyens ne peut se<br />
substituer à ce type <strong>de</strong> démarche pour cinq bailleurs, mais <strong>de</strong>vrait pouvoir leur apporter un autre<br />
type d’information. Les évaluateurs n’ont pas suivi <strong>la</strong> piste suggérée par les Termes <strong>de</strong> référence<br />
et par <strong>la</strong> réunion du 9/9/08 qui semb<strong>la</strong>ient orienter les consultants vers une approche plus<br />
concentrée sur un nombre limité d’observations <strong>de</strong> terrain (2 ou 3 étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas basées sur une<br />
approche locale), concentrées sur 3 secteurs, par rapport à une approche plus transversale basée<br />
sur une analyse <strong>de</strong>s stratégies, <strong>de</strong>s portefeuilles <strong>de</strong> projets d’un échantillon re<strong>la</strong>tivement<br />
important d’intervention. En pratique les Termes <strong>de</strong> référence <strong>de</strong>mandaient les <strong>de</strong>ux, ce qui s’est<br />
avéré incompatible avec le budget disponible pour cette évaluation.<br />
Un choix difficile entre les approches : une pression à <strong>la</strong> survalorisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas (donc <strong>de</strong>s<br />
visites <strong>de</strong> terrain) dans l’analyse<br />
Tant les Termes <strong>de</strong> référence que le compte-rendu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion du 9/09/08 semb<strong>la</strong>ient hésiter<br />
entre :<br />
<br />
<br />
une démarche analytique d’ensemble basée sur une analyse générale <strong>de</strong>s enjeux,<br />
stratégies et interventions <strong>de</strong>s DPE sur les 9 ans couverts par l’étu<strong>de</strong> ;<br />
et une analyse basée sur une observation approfondie d’un nombre réduit<br />
d’interventions réalisées dans un espace géographique limité.<br />
Dans <strong>la</strong> pratique, les attentes du Comité <strong>de</strong> Gestion ont porté à <strong>la</strong> fois sur une analyse approfondie<br />
<strong>de</strong> certaines interventions et sur une analyse d’ensemble <strong>de</strong>s stratégies et interventions <strong>de</strong>s DPE.<br />
Cette attente s’est avérée extrêmement difficile à rencontrer par les évaluateurs, compte-tenu<br />
<strong>de</strong>s moyens disponibles pour cette évaluation. Le travail <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> l’échantillon a été long.<br />
Le souci d’équilibre entre secteurs, entre DPE, entre le début et <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>, a débouché<br />
sur <strong>la</strong> sélection d’un échantillon composé d’un trop grand nombre <strong>de</strong> projets (77 projets), facteur<br />
<strong>de</strong> dispersion <strong>de</strong>s efforts.<br />
La taille trop élevée <strong>de</strong> l’échantillon et l’importance accordée par les DPE aux étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas ont<br />
notamment exercé une pression sur l’affectation <strong>de</strong>s ressources durant <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> terrain. Les<br />
évaluateurs ont consacré plus <strong>de</strong> ressources que <strong>de</strong>mandé à <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> terrain. Or une<br />
Rapport final 18