Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD
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ÉVALUATION CONJOINTE DE LA COOPÉRATION<br />
AVEC LE NIGER 2000-2008<br />
interne <strong>de</strong> l’action d’un bailleur donné dans un secteur particulier. L’annexe 8 (question Q3) teste<br />
cette cohérence pour chaque DPE et pour chacun <strong>de</strong> leurs secteurs d’intervention. Dans chaque<br />
cas, il est fait référence à <strong>la</strong> stratégie générale du DPE, si elle existe pour ce secteur. Pour chaque<br />
secteur, les activités d’un DPE au Niger sont comparées à son discours stratégique général pour ce<br />
secteur ou thème. La CE et <strong>la</strong> France formulent explicitement leurs politiques d’ai<strong>de</strong> dans<br />
différents domaines. C’est également vrai, mais moins systématique pour le Danemark. En<br />
pratique, ces discours politiques sont re<strong>la</strong>tivement généraux, influencés par <strong>de</strong>s objectifs<br />
généraux communs tels que les OMD, et contiennent peu <strong>de</strong> définition <strong>de</strong> priorités. Ces cadres<br />
généraux permettent donc <strong>de</strong> concilier le souci d’alignement <strong>de</strong>s stratégies d’intervention au<br />
Niger avec le discours stratégique propre au bailleur sans <strong>de</strong>voir trop arbitrer <strong>de</strong> conflits.<br />
5.4.3. Efficacité<br />
La notion d’efficacité est traitée ici au sens restreint : dans quelle mesure les interventions <strong>de</strong>s<br />
DPE atteignent-elles leurs objectifs spécifiques ? L’analyse s’appuie sur les éléments développés<br />
dans les annexes sectorielles (annexe 7) ainsi que dans l’annexe 8. Dans un second temps,<br />
l’analyse d’impact permettra d’introduire une notion é<strong>la</strong>rgie <strong>de</strong> l’efficacité et <strong>de</strong> savoir dans quelle<br />
mesure l’action <strong>de</strong>s DPE contribue à atteindre les objectifs généraux qui justifient leur intervention<br />
au Niger.<br />
On peut considérer que le niveau d’effectivité 163 <strong>de</strong>s interventions a généralement été élevé entre<br />
2000 et 2008, sauf là où le dialogue s’est bloqué (éducation). Néanmoins, les résultats qui en<br />
découlent sont généralement mal connus. La quasi-totalité <strong>de</strong>s équipes sectorielles impliquées<br />
dans cette évaluation déplore en effet les faiblesses du suivi <strong>de</strong>s résultats 164 . A défaut <strong>de</strong> données<br />
fiables et complètes, les observations re<strong>la</strong>tives aux effets sur les bénéficiaires sont basées sur<br />
l’analyse d’un échantillon limité <strong>de</strong> projets. Elles doivent rester pru<strong>de</strong>ntes et limitées.<br />
Développement rural<br />
Des avancées dans <strong>la</strong> structuration du secteur, partiellement limitées par <strong>la</strong> faiblesse <strong>de</strong>s capacités<br />
locales<br />
Les appuis institutionnels au développement rural ont favorisé l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> stratégies liées au<br />
développement rural et <strong>la</strong> dynamisation <strong>de</strong> cadres <strong>de</strong> concertation (SDR) et <strong>de</strong> coordination<br />
(DNPGCA). Cette dynamique est toutefois limitée par le faible développement <strong>de</strong>s capacités au<br />
sein <strong>de</strong>s services appuyés.<br />
L’appui institutionnel correspond aux 5 axes d'intervention prioritaires repris dans <strong>la</strong> SDR qui, en<br />
vertu <strong>de</strong> leur politique d’alignement, peuvent être considérés comme les objectifs spécifiques <strong>de</strong>s<br />
interventions <strong>de</strong>s DPE en <strong>la</strong> matière :<br />
1. Renforcement <strong>de</strong>s organisations <strong>de</strong> producteurs (OP) ;<br />
2. Accès <strong>de</strong>s acteurs ruraux à l'information et à <strong>la</strong> formation ;<br />
3. Renforcement <strong>de</strong>s systèmes d'information sur le secteur rural ;<br />
163 Le concept d’effectivité est utilisé par <strong>la</strong> <strong>coopération</strong> française. Il permet d’apprécier le taux <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s<br />
interventions : dans quelle mesure les réalisations (outputs) attendues ont-elles été produites ? Un bon niveau d’effectivité<br />
est une condition nécessaire mais non suffisante pour atteindre un bon niveau d’efficacité (production <strong>de</strong>s résultats -<br />
outcomes attendus)<br />
164 On notera, en réponse à un commentaire sur une version provisoire du rapport, que les enquêtes OCDE sur l’efficacité <strong>de</strong><br />
l’ai<strong>de</strong> (2005 et 2007) ne fournissent aucune information susceptible <strong>de</strong> permettre d’apprécier l’efficacité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>, à savoir<br />
<strong>la</strong> mesure dans <strong>la</strong>quelle les objectifs spécifiques <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sont atteints. Ces enquêtes mesurent l’évolution <strong>de</strong> 12 indicateurs<br />
d’efficience spécifiques, réputés permettre d’apprécier <strong>la</strong> mesure dans <strong>la</strong>quelle les bailleurs appliquent les principes <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
Déc<strong>la</strong>ration <strong>de</strong> Paris.<br />
Rapport final 90