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Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD

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ÉVALUATION CONJOINTE DE LA COOPÉRATION<br />

AVEC LE NIGER 2000-2008<br />

(ANIP-MF) développe <strong>de</strong>s efforts pour promouvoir <strong>la</strong> communication entre institutions membres,<br />

celles-ci ont peu <strong>de</strong> re<strong>la</strong>tions entre elles et avec le secteur bancaire commercial.<br />

Une faible efficacité <strong>la</strong>rgement expliquée par le contexte <strong>de</strong> fragilité du pays<br />

Les projets et programmes <strong>de</strong>s DPE en appui au développement rural interviennent très souvent<br />

sur plusieurs thématiques à <strong>la</strong> fois : appui à <strong>la</strong> production végétale ou animale, gestion <strong>de</strong>s<br />

ressources naturelles, amélioration <strong>de</strong>s revenus par un meilleur accès aux services financiers,<br />

prévention et gestion <strong>de</strong>s crises alimentaires et appui institutionnel. Les taux <strong>de</strong> réalisations<br />

physiques sont variables d’un projet à un autre ou même d’un DPE à un autre. Sur base <strong>de</strong><br />

l’échantillon sélectionné, les projets financés par <strong>la</strong> Belgique, le Danemark et le Luxembourg<br />

présentent <strong>de</strong> meilleurs taux <strong>de</strong> réalisation.<br />

Les DPE ont cherché à renforcer les capacités <strong>de</strong>s ménages à affronter <strong>de</strong>s crises par le biais<br />

d’ONG ou <strong>de</strong> Fonds <strong>de</strong> développement gérés par les communes. Des interventions telles que les<br />

chantiers HIMO, les programmes maraîchers, l’appui aux intrants, ont connu une efficacité à court<br />

terme. Cependant les modalités <strong>de</strong> mise en œuvre et <strong>la</strong> disponibilité tardive <strong>de</strong> financement ont<br />

considérablement réduit l’efficacité <strong>de</strong> certaines d’entre elles. En conditions sahéliennes, le coût<br />

d’opportunité du travail et l’importance <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> revenus monétaires varient énormément<br />

selon <strong>la</strong> saison. Les retards <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> certaines activités HIMO peuvent par exemple avoir eu<br />

<strong>de</strong>s conséquences humaines très lour<strong>de</strong>s qui anéantissent l’efficacité <strong>de</strong> telles démarches et<br />

peuvent mettre leur pertinence en doute si le risque <strong>de</strong> tels dé<strong>la</strong>is ne peut être parfaitement<br />

contrôlé. Des retards <strong>de</strong> ce type ont été observés sur certains projets 169 .<br />

Dans un contexte <strong>de</strong> mutation permanente du système agropastoral, le secteur <strong>de</strong> l’élevage fait<br />

l’objet <strong>de</strong> financements <strong>de</strong> nombreux PTF. Leurs interventions contribuent à sécuriser les<br />

systèmes pastoraux en agissant sur l’accès aux facteurs <strong>de</strong> production, sur le renforcement <strong>de</strong>s<br />

capacités et <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s opérateurs, en développant <strong>de</strong>s activités économiques<br />

complémentaires et en favorisant l’accessibilité <strong>de</strong>s communautés aux céréales. L’efficacité <strong>de</strong>s<br />

interventions est notamment limitée par les aléas conjoncturels d’une production extensive et<br />

dans certains cas par les difficultés d’exécution <strong>de</strong>s projets.<br />

Selon les évaluations <strong>de</strong>s projets et programmes d’appui aux productions végétales, <strong>la</strong> majorité<br />

d’entre eux ont obtenu <strong>de</strong>s résultats positifs dans l’amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> production végétale<br />

pluviale et irriguée. Tous les projets analysés disposent d’une composante <strong>de</strong> protection et/ou <strong>de</strong><br />

récupération <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> production, favorisent l’amélioration <strong>de</strong> technologies agricoles<br />

(maraîchage, semences améliorées, intrants), appuient <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce et <strong>la</strong> structuration d’OP.<br />

Les appuis à <strong>la</strong> commercialisation sont peu fréquents. Les données disponibles se limitent le plus<br />

souvent aux réalisations et informent peu les résultats (ex : adoption <strong>de</strong>s technologies agricoles).<br />

Les rares indicateurs nationaux disponibles, tels que les ren<strong>de</strong>ments, restent au mieux stagnants<br />

pour les cultures pluviales. L’instabilité <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments est liée en gran<strong>de</strong> partie aux facteurs<br />

externes non maîtrisés par les producteurs (sécheresse, attaques parasitaires <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />

envergure, etc..). Pour les cultures irriguées, dont principalement le riz, les ren<strong>de</strong>ments sont en<br />

augmentation, même si <strong>de</strong>s baisses sont observées pour certaines années. La commercialisation<br />

<strong>de</strong>s produits agricoles <strong>de</strong>meure une difficulté majeure rencontrée par les producteurs au Niger. La<br />

couverture <strong>de</strong>s OP ainsi que <strong>la</strong> quantité et <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s services rendus aux membres par ces<br />

organisations restent insuffisants au regard <strong>de</strong>s besoins.<br />

169 Voir Annexe 7 - Rapport développement rural, indicateur 6.2.3.<br />

Rapport final 92

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