Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD
Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD
Evaluation conjointe de la coopération de la Commission ... - OECD
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
ÉVALUATION CONJOINTE DE LA COOPÉRATION<br />
AVEC LE NIGER 2000-2008<br />
1.10 La santé :<br />
Dans ce secteur, il est possible <strong>de</strong> proposer les domaines <strong>de</strong> <strong>coopération</strong> potentiels pour l’avenir, pouvant<br />
contribuer à <strong>la</strong> sélection d’un nombre limité et c<strong>la</strong>irement formulé <strong>de</strong> priorités d’action et d’allocation <strong>de</strong><br />
ressources <strong>de</strong> l’APD au Niger. Sous l’hypothèse que <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s stratégies du PDS et <strong>de</strong> <strong>la</strong> SDRP dans son<br />
volet santé reste va<strong>la</strong>ble pour les années à venir, il ressort <strong>de</strong>s convergences, comportant un potentiel <strong>de</strong><br />
réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> dispersion <strong>de</strong>s efforts d’appui au Niger. Les recommandations présentées ici ont pour objectif <strong>de</strong><br />
simplifier le paysage <strong>de</strong> l’APD dans le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé.<br />
Les stratégies nationales peuvent être présentées en fonction <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong> <strong>coopération</strong>. Seules les<br />
stratégies <strong>de</strong>s zones C (ou A selon l’hypothèse d’appropriation retenue) et F sont considérées ici. Les stratégies<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> zone F se situent en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’aire d’influence <strong>de</strong>s PTF pris au sens <strong>la</strong>rge dans <strong>la</strong> mesure où elles ne<br />
peuvent réellement être exécutées que par le gouvernement et l’administration du Niger. Ces stratégies sont :<br />
- La décentralisation du secteur <strong>de</strong> santé et <strong>la</strong> réforme hospitalière ;<br />
- La participation communautaire, en tant que forme non institutionnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> décentralisation ;<br />
- La contractualisation et le système <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s institutions sanitaires publiques et privées.<br />
Les stratégies <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone C se situent essentiellement autour <strong>de</strong>s investissements à long terme qui peuvent<br />
comporter une forte composante d’APD, et celles liées à l’appui au fonctionnement <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé,<br />
délimité à un cadre précis. Ces stratégies sont :<br />
- L’extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> couverture sanitaire ;<br />
- Les activités <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>la</strong> reproduction ;<br />
- La formation du personnel ;<br />
- L’efficacité <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources et leur allocation ;<br />
- La disponibilité <strong>de</strong>s médicaments essentiels, <strong>de</strong>s moustiquaires imprégnées et <strong>de</strong>s antirétroviraux.<br />
Ces cinq stratégies à elles seules représentent un effort considérable et il <strong>de</strong>vrait être possible d’effectuer un<br />
second exercice <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong>s priorités qui pourraient recueillir <strong>la</strong> convergence <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong>s DPE en<br />
particulier, <strong>de</strong>s PTF en général, et du gouvernement du Niger, en se concentrant par exemple, sur trois d’entre<br />
elles : <strong>la</strong> formation du personnel, les activités <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>la</strong> reproduction et <strong>la</strong> disponibilité <strong>de</strong>s médicaments<br />
essentiels, <strong>de</strong>s moustiquaires imprégnées et <strong>de</strong>s antirétroviraux.<br />
Une définition <strong>de</strong>s priorités dans ce sens, proposée sous réserve d’étu<strong>de</strong>s complémentaires accompagnée d’une<br />
allocation transparente et continue <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong> l’APD à ces priorités programmatiques rencontre<br />
l’objectif <strong>de</strong> continuité proposé dans les recommandations principales.<br />
1.11 Autres secteurs sociaux :<br />
De <strong>la</strong> même manière <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong> longue durée <strong>de</strong>vront être conçues pour soutenir les plus<br />
vulnérables. Dans certains cas (accès à l’eau potable) une contribution sera <strong>de</strong>mandée aux utilisateurs pour<br />
couvrir les charges récurrentes. Dans d’autres cas (éducation <strong>de</strong> base, alphabétisation, santé primaire, certains<br />
programmes <strong>de</strong> développement rural centrés sur les plus pauvres), l’appui <strong>de</strong>s DPE restera vital pour assurer <strong>la</strong><br />
continuité du service.<br />
1.12 Sécurité alimentaire :<br />
L’énorme souffrance humaine et les effets <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction <strong>de</strong>s tissus socio-économiques induits pas les crises<br />
alimentaires dont <strong>la</strong> fréquence risque <strong>de</strong> s’accroître avec <strong>la</strong> pression croissante sur les ressources et l’hypothèse<br />
d’augmentation <strong>de</strong> l’instabilité du climat, impliquent que les DPE maintiennent une présence technique et<br />
financière importante dans les systèmes d’alerte précoce et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s crises alimentaires.<br />
5. Allocation <strong>de</strong>s ressources et<br />
6. Programmation<br />
C4-4. La dispersion <strong>de</strong>s ressources : un gaspil<strong>la</strong>ge à éviter.<br />
Pour soutenir une croissance accélérée, <strong>la</strong> SDRP appelle <strong>de</strong>s volumes d’ai<strong>de</strong> nettement supérieurs<br />
à ceux dont le Niger dispose actuellement. Tous les rapports sectoriels mettent en évi<strong>de</strong>nce<br />
l’ampleur <strong>de</strong>s besoins, tant dans les services sociaux qu’en infrastructures et en appui<br />
Rapport final 132