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Assistance au calage de modèles numériques en hydraulique ... - TEL

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6.1 PRÉSENTATION DU CAS D’ÉTUDEquelques kilomètres avant la conflu<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> celle-ci avec la Garonne. Le bief étudié,d’une longueur d’<strong>en</strong>viron 27 km, se situe à l’aval du bassin versant, <strong>en</strong>tre les villages<strong>de</strong> Lézat-sur-Lèze et Labarthe-sur-Lèze (IGN, 1986, 1991). Ce bief est traversé par <strong>de</strong>nombreux ponts et est surtout <strong>en</strong>trecoupé <strong>de</strong> trois ouvrages hydr<strong>au</strong>liques imposants telque celui représ<strong>en</strong>té sur la figure 6.2. Deux grands types morphologiques <strong>de</strong> tronçonspeuv<strong>en</strong>t être i<strong>de</strong>ntifiés suivant qu’ils sont soumis ou non à l’influ<strong>en</strong>ce hydr<strong>au</strong>lique <strong>de</strong>ces barrages. Un exemple <strong>de</strong> tronçon non influ<strong>en</strong>cé est prés<strong>en</strong>té sur la figure 6.3 et unexemple <strong>de</strong> tronçon supportant un plan d’e<strong>au</strong> est prés<strong>en</strong>té sur la figure 6.4.Deux stations hydrométriques sont prés<strong>en</strong>tes <strong>au</strong>x extrémités du bief considéré danscette étu<strong>de</strong>, l’une à proximité du pont <strong>de</strong> la RD 19 à Lézat-sur-Lèze, et l’<strong>au</strong>tre sur laface amont du pont <strong>de</strong> la RD 19 à Labarthe-sur-Lèze. Les principales caractéristiques<strong>de</strong> ces stations, extraites <strong>de</strong> la banque HYDRO 2 , sont reprises dans le table<strong>au</strong> 6.1. Lesbassins versants correspondants sont représ<strong>en</strong>tés sur la figure 6.1(b).6.1.2 La crue <strong>de</strong> février 2000Le modèle numérique que nous cherchons à caler est <strong>de</strong>stiné à la prévision <strong>de</strong>s crues.Le nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> correspondance att<strong>en</strong>du est par conséqu<strong>en</strong>t une bonne reproduction <strong>de</strong>leur dynamique.Nous avons choisi comme référ<strong>en</strong>ce la crue <strong>de</strong> février 2000 pour <strong>de</strong>ux raisons : lapremière est la disponibilité <strong>de</strong>s données pluviométriques. Ces données s’avèr<strong>en</strong>t indisp<strong>en</strong>sablesà la modélisation <strong>de</strong> tout événem<strong>en</strong>t sur le bief étudié. En effet, le bassin versantintermédiaire est d’une superficie <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 km 2 et apporte une contributionnon négligeable <strong>au</strong>x débits <strong>en</strong>registrés à l’aval du domaine. Ces apports intermédiairesdoiv<strong>en</strong>t ainsi être calculés à l’ai<strong>de</strong> d’un modèle hydrologique à partir <strong>de</strong> données pluviométriquessur le bassin versant. La <strong>de</strong>uxième raison est l’int<strong>en</strong>sité <strong>de</strong> l’événem<strong>en</strong>t. Lacrue <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong>vait <strong>en</strong> effet être à la fois assez forte pour être représ<strong>en</strong>tative <strong>de</strong>s événem<strong>en</strong>tssur le bassin, mais <strong>au</strong>ssi – pour nos trav<strong>au</strong>x seulem<strong>en</strong>t – ne pas conduire à <strong>de</strong>sdébor<strong>de</strong>m<strong>en</strong>ts dans la plaine d’inondation. Nous revi<strong>en</strong>drons sur cet aspect particulierdans la prés<strong>en</strong>tation du modèle numérique que nous avons utilisé.Cette crue particulière a conduit à un débit <strong>de</strong> pointe <strong>de</strong> 57,30 m 3 /s à Lézat et67,50 m 3 /s à Labarthe, correspondant à une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> retour comprise <strong>en</strong>tre 2 et 5ans. Nous sommes bi<strong>en</strong> loin <strong>de</strong> l’événem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> juin 2000 dont le débit <strong>de</strong> pointe,<strong>en</strong>registré à 144 m 3 /s à Labarthe, approche une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> retour <strong>de</strong> 50 ans. L’utilisation<strong>de</strong> la crue <strong>de</strong> février 2000 plutôt que celle <strong>de</strong> juin serait évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t une limitedans le cadre d’une utilisation opérationnelle <strong>de</strong> notre modèle calé, mais elle ne nuit<strong>au</strong>cunem<strong>en</strong>t à notre propos axé sur l’aspect méthodologique <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> <strong>calage</strong>.6.1.3 Modèle numériqueAprès une forte crue <strong>en</strong> 1992, une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> définition d’aménagem<strong>en</strong>ts visant à réduireles inondations dans la vallée <strong>de</strong> la Lèze a été confiée <strong>au</strong> bure<strong>au</strong> d’étu<strong>de</strong>s SOGREAH(1996, 1997, 1998). À cette occasion a été réalisé – à l’ai<strong>de</strong> du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul CARIMA(Belleudy et al., 1986) – un modèle numérique <strong>de</strong> la partie <strong>de</strong> la vallée étudiée dans nostrav<strong>au</strong>x. Plus récemm<strong>en</strong>t, un modèle du bief étudié ici et basé sur le co<strong>de</strong> MAGE a étéconstruit à l’IMFT (Béon et al., 2004) dans le contexte <strong>de</strong> la prévision <strong>de</strong>s crues sur lebassin <strong>de</strong> la Garonne.2. Banque nationale <strong>de</strong> données pour l’hydrométrie et l’hydrologie (hydro.rn<strong>de</strong>.tm.fr).152

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