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Assistance au calage de modèles numériques en hydraulique ... - TEL

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CHAPITRE 6 CALAGE D’UN MODÈLE DE LA LÈZEpan <strong>de</strong> recherche <strong>en</strong> soi.Pour rev<strong>en</strong>ir à notre prototype, il ne permet bi<strong>en</strong> évi<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong> résoudre ceproblème puisqu’il n’assiste le modélisateur que dans la tâche <strong>de</strong> <strong>calage</strong> du modèlehydr<strong>au</strong>lique. En revanche, les ajustem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong>s paramètres par le système s’effectu<strong>en</strong>tuniquem<strong>en</strong>t sur la base d’une considération d’un év<strong>en</strong>tuel dé<strong>calage</strong> temporel, et nonpas <strong>en</strong> relation par exemple avec la valeur du débit <strong>de</strong> pointe, qui est lui be<strong>au</strong>coupplus influ<strong>en</strong>cé par les apports intermédiaires. Cette latitu<strong>de</strong> restreinte dans la comparaison<strong>de</strong>s hydrogrammes limite ainsi les t<strong>en</strong>tations <strong>de</strong> l’utilisateur <strong>de</strong> comp<strong>en</strong>ser leserreurs dues <strong>au</strong>x prédictions hydrologiques par un ajustem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s paramètres hydr<strong>au</strong>liques.L’utilisation du système d’assistance <strong>au</strong> <strong>calage</strong> garantit ainsi – <strong>au</strong> moins <strong>en</strong> partie– pour un utilisateur quelconque la qualité du processus lui-même, ce qui est sa vocationprincipale.Nous allons dans les sections suivantes développer d’<strong>au</strong>tres points spécifiques duprocessus <strong>de</strong> <strong>calage</strong>.6.4.2 Définition <strong>de</strong>s coeffici<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> résistanceLa définition <strong>de</strong>s coeffici<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> résistance – c’est-à-dire leur nombre et leurs zonesd’application – est une activité cruciale conditionnant l’<strong>en</strong>semble du processus <strong>de</strong> <strong>calage</strong>.Une pratique courante <strong>en</strong> ingénierie consiste à définir un couple <strong>de</strong> coeffici<strong>en</strong>ts<strong>de</strong> résistance pour chaque tronçon limité par <strong>de</strong>ux sections mesurées. Dans le cas dumodèle <strong>de</strong> la Lèze, cela revi<strong>en</strong>drait à définir <strong>en</strong>viron 240 paramètres, soit <strong>au</strong>tant <strong>de</strong><strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté pour le système modélisé ! Les inconvéni<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> cette surparamétrisationont été relevées par Refsgaard (1997) pour les modèles hydrologiques distribués 6et sont directem<strong>en</strong>t transposables <strong>au</strong>x modèles hydr<strong>au</strong>liques. Nous revi<strong>en</strong>drons sur lesdangers <strong>de</strong> la surparamétrisation dans le second cas d’étu<strong>de</strong>, pour lequel nous disposons<strong>de</strong> données <strong>de</strong> référ<strong>en</strong>ce internes.Afin d’éviter cette approche, le système <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à l’utilisateur <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s tronçons<strong>de</strong> résistance homogène sur le bief modélisé, ce qui va permettre <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s paramètresfondés sur <strong>de</strong>s considérations physiques, garantissant ainsi <strong>au</strong> maximum lavalidité <strong>de</strong> cette paramétrisation. Cette définition reste donc éminemm<strong>en</strong>t subjective etles résultats <strong>de</strong> la paramétrisation vont dép<strong>en</strong>dre <strong>de</strong>s connaissances <strong>de</strong> l’utilisateur dusite étudié.Nous ne disposions pas dans ce cas d’assez d’informations sur les 27 km du linéaire<strong>de</strong> la rivière pour définir précisém<strong>en</strong>t les zones <strong>de</strong> résistance homogène. Pourtant, notrereconnaissance du terrain nous a permis d’i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>ux grands types <strong>de</strong> tronçonssoumis ou non à l’influ<strong>en</strong>ce d’un ouvrage (voir section 6.1.4). Si la transition – <strong>de</strong>l’amont vers l’aval – d’un tronçon influ<strong>en</strong>cé par un ouvrage à un tronçon non influ<strong>en</strong>cés’applique naturellem<strong>en</strong>t <strong>au</strong> droit <strong>de</strong> l’ouvrage, il est be<strong>au</strong>coup plus difficile d’estimeravec précision l’emplacem<strong>en</strong>t d’une transition inverse sans avoir parcouru l’<strong>en</strong>sembledu linéaire <strong>de</strong> la rivière. Nous avons raisonné à partir <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> sédim<strong>en</strong>tation àl’amont d’un ouvrage pour supposer que le tronçon influ<strong>en</strong>cé par celui-ci possè<strong>de</strong> unep<strong>en</strong>te inférieure à la p<strong>en</strong>te moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> la rivière. Nous avons <strong>en</strong>suite déterminé arbitrairem<strong>en</strong>tl’abscisse d’une section mesurée concrétisant visuellem<strong>en</strong>t la limite amontd’un tel tronçon pour fournir le point <strong>de</strong> transition. Cette approximation apparaît suffisante<strong>au</strong> vu du domaine d’application visé du modèle, qui n’est pas <strong>de</strong>stiné à reproduire6. Le lecteur intéressé pourra <strong>au</strong>ssi consulter le chapitre 3 <strong>de</strong> l’ouvrage intitulé Distributed HydrologicalMo<strong>de</strong>lling (Refsgaard et Storm, 1996).165

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