WALSERSPRACHE - The four main objectives of the Alpine Space ...

Sergio Maria Gilardino
morphoses à la langue italienne (“calchi strutturali letterali formati sul
modello di it. noi altri, voi altri ”), une conclusion que nous ne partageons
pas, pour les raisons que nous venons de mettre de l’avant.
Il faudra pourtant s’approcher de la question des interférences avec
une attention bien plus nuancée aux égards des véritables “langues”
romanes qui, au fil des siècles, pourraient avoir influencé les parlers des
Walsers. Sûr et certain, l’italien et le français (“del tutto inesistente in italiano
… e raro in francese …”) y sont pour très peu, par contre le vaudois,
le provençal, le franco-provençal piémontais et valdotain, le
piémontais y sont pour bien davantage. Encore faudra-t-il établir les
temps de cette “pénétration”, vu que les époques les plus récentes, caractérisées
par un fort affaiblissement de la dialectophonie, ne peuvent certes
être appelées en cause. Seul donc une connaissance diachronique
d’une ou de plusieurs des variantes du parler des Walsers pourrait nous
fournir l’échelle de comparaison complète dont nous avons besoin pour
distinguer entre formes très anciennes et calques récents 38 .
Dans cette même enjambée, l’emploi d’auxiliaires comme «tua» (M.
Zürrer en a fait mention réitérée dans son exposé et ces mêmes caractéristiques
ont été l’objet de l’exposé du jeune chercheur Marco Angster 39 .
Il existe d’ailleurs une étude exemplaire de Mme Giacalone-Ramat au
sujet de cet auxiliaire et de son emploi, mais, encore une fois, aucune
considération n’a été octroyée à son emploi en anglo-saxon et en scandinave)
pourrait se révéler comme le papier de tournesol pour ce qui en
est des formes syntactiques les plus reculées de ces langues. Ces particularités,
et bien d’autres (comme celles fournies par les verbes werde,
600.000 italofoni di cui 400.000 toscani e 70.000 romani. Si tratta di una minoranza alla quale si
rivolgono gli scrittori e i poeti oltrepassando gli interessi popolari e regionali della massima parte
della popolazione. I poeti-vati epico-lirici modulavano la loro letteratura con forti impronte
classicistiche le quali rappresentavano ufficialmente la continuità della tradizione della lingua
d’Italia. Di quale lingua d’Italia, occorre chiedersi oggi, se non di una compatta tradizione aulica,
la quale non aveva contatti e relazioni con i dialetti, con i linguaggi delle regioni, dei borghi, del
contado?”
34 Pour la langue piémontaise nous nous sommes servis des dictionnaires de Vittorio di
Sant’Albino, de Gianfranco Gribàud et de Camillo Brero. Pour les variantes valsésiennes nous nous
rapportons à l’œuvre de G. Molino, Il dialetto di Rassa, Mollia e Campertogno, qui est en voie de
publication.
35 En Titzschu alagnese nous butons à tout bout de champ à des mots qui n’ont point de
pendant en allemand, mais qu’on retrouve par contre dans les langues germaniques périphériques,
en primis le saxon: la liste complète de ces mots, sous forme de tables synoptiques,
sera publiée avec le dictionnaire.
36 Dans “Studi alemannici I”, “I dialetti Walser tra isolamento e contatto linguistico”, a cura di
Elisabetta Fazzini, Edizione dell’Orso, Alessandria 1999, pp. 37-109.
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