Techniques d'ablation de l'endomètre dans le traitement ... - INESSS
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n’a observé aucune différence entre <strong>le</strong>s diverses<br />
interventions en ce qui a trait aux complications (à<br />
part la surcharge liquidienne) ou à l’efficacité.<br />
L’enquête prospective menée au Royaume-<br />
Uni et intitulée MISTLETOE comportait l’examen<br />
minutieux <strong>de</strong>s données cliniques portant sur plus <strong>de</strong><br />
10 000 femmes [Overton et al., 1997]. En ce qui a<br />
trait aux techniques d’ablation hystéroscopique <strong>de</strong><br />
l’endomètre, on a fait état d’une fréquence tota<strong>le</strong> <strong>de</strong><br />
complications peropératoires <strong>de</strong> 4,44%. Plus précisément,<br />
on a rapporté la survenue d’une surcharge<br />
liquidienne (<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2 L), d’une perforation<br />
utérine, d’une hémorragie et la réalisation d’urgence<br />
d’une <strong>de</strong>uxième intervention chez 1,9, 1,5, 2,4 et<br />
1,25% <strong>de</strong>s participantes respectivement. Le nombre<br />
<strong>de</strong> complications postopératoires liées aux quatre<br />
principa<strong>le</strong>s techniques était extrêmement faib<strong>le</strong>. Ces<br />
résultats indiquent que <strong>le</strong>s techniques d’ablation<br />
hystéroscopique sont sûres même quand <strong>le</strong> chirurgien<br />
est inexpérimenté [Lethaby et al., 2000d; Overton et<br />
al., 1997; Parkin, 2000a].<br />
Deux rapports d’étu<strong>de</strong>s portant sur un moins<br />
grand nombre <strong>de</strong> sujets font éga<strong>le</strong>ment état <strong>de</strong>s<br />
fréquences <strong>de</strong> complications. Pendant la première <strong>de</strong><br />
ces étu<strong>de</strong>s, un essai prospectif multicentrique<br />
comportant 494 ablations hystéroscopiques <strong>de</strong> l’endomètre,<br />
cette fréquence s’est é<strong>le</strong>vée à 0,8% [Jansen<br />
et al., 2000]. La perforation <strong>de</strong> la cavité utérine était<br />
la complication la plus courante (0,6%). Dans près <strong>de</strong><br />
la moitié <strong>de</strong>s cas, la perforation était survenue à la<br />
mise en place du résectoscope. Par ail<strong>le</strong>urs, la<br />
surcharge liquidienne a touché 0,2% <strong>de</strong>s patientes.<br />
Pendant l’autre étu<strong>de</strong>, l’ablation hystéroscopique <strong>de</strong><br />
l’endomètre a entraîné moins <strong>de</strong> complications<br />
peropératoires que <strong>le</strong>s autres types d’hystéroscopies<br />
opératoires (RC <strong>de</strong> 0,4; IC <strong>de</strong> 95% allant <strong>de</strong> 0,1 à<br />
3,3) [Propst et al., 2000]. On a détecté une<br />
surcharge liquidienne chez 1,3% <strong>de</strong>s patientes.<br />
TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX<br />
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