Techniques d'ablation de l'endomètre dans le traitement ... - INESSS
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visant à amincir l’endomètre ou ni subi <strong>de</strong> curettage<br />
utérin par aspiration avant l’ablation. De plus, on n’a<br />
pas planifié <strong>le</strong>s interventions pour qu’el<strong>le</strong>s coïnci<strong>de</strong>nt<br />
avec un moment précis du cyc<strong>le</strong> menstruel. La durée<br />
médiane <strong>de</strong> suivi a été <strong>de</strong> 18,3 mois <strong>dans</strong> <strong>le</strong> groupe<br />
traité au moyen du ballonnet intra-utérin et <strong>de</strong><br />
19,2 mois <strong>dans</strong> l’autre groupe (voir <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au F.3).<br />
La durée <strong>de</strong> l’ablation au ballonnet intrautérin<br />
s’est révélée significativement plus courte que<br />
cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la résection transcervica<strong>le</strong>. En effet, l’intervention<br />
chirurgica<strong>le</strong> a été menée à bien en moins <strong>de</strong><br />
30 minutes chez toutes <strong>le</strong>s femmes traitées au moyen<br />
du ballonnet intra-utérin et un peu plus <strong>de</strong> la moitié<br />
<strong>de</strong>s patientes traitées par résection transcervica<strong>le</strong>.<br />
Aucune complication peropératoire n’est<br />
survenue <strong>dans</strong> <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux groupes. Deux cas d’endométrite<br />
répondant à l’antibiothérapie ora<strong>le</strong> sont<br />
survenus après la résection transcervica<strong>le</strong> et une<br />
femme est <strong>de</strong>venue enceinte 18 mois après l’ablation<br />
au ballonnet intra-utérin. Après l’ablation au ballonnet<br />
intra-utérin, quatre femmes ont reçu <strong>de</strong>s hormones<br />
progestatives et sept (9,6%) ont dû se prêter à l’hystérectomie.<br />
De même, on a administré <strong>de</strong>s progestatifs<br />
à sept femmes traitées par résection transcervica<strong>le</strong>,<br />
repris la résection chez une femme (1,3%) et pratiqué<br />
l’hystérectomie chez cinq autres (6,8%).<br />
Les résultats thérapeutiques étaient comparab<strong>le</strong>s<br />
chez toutes <strong>le</strong>s participantes à l’étu<strong>de</strong>.<br />
Cependant, la fréquence d’euménorrhée était significativement<br />
plus é<strong>le</strong>vée <strong>dans</strong> <strong>le</strong> groupe traité par<br />
ablation au ballonnet intra-utérin. Les résultats<br />
thérapeutiques observés 24 mois après l’opération<br />
initia<strong>le</strong> étaient éga<strong>le</strong>ment semblab<strong>le</strong>s, sauf en ce qui<br />
a trait à la fréquence d’euménorrhée qui semblait là<br />
encore être plus é<strong>le</strong>vée chez <strong>le</strong>s femmes traitées au<br />
moyen du ballonnet intra-utérin. Cette différence<br />
n’était cependant pas significative. On n’a pas fait<br />
état <strong>de</strong>s effets du <strong>traitement</strong> sur la dysménorrhée,<br />
malgré que ces effets aient constitué un critère d’efficacité<br />
secondaire.<br />
D’après l’analyse statistique multifactoriel<strong>le</strong>,<br />
<strong>le</strong> seul facteur influant sur l’échec <strong>de</strong> la résection<br />
transcervica<strong>le</strong> était <strong>le</strong> fait d’avoir moins <strong>de</strong> 43 ans<br />
(RC <strong>de</strong> 3,89; IC <strong>de</strong> 95% allant <strong>de</strong> 1,16 à 13,15),<br />
tandis que la rétroversion utérine était <strong>le</strong> seul facteur<br />
lié à l’échec <strong>de</strong> l’ablation au ballonnet intra-utérin<br />
(RC <strong>de</strong> 6,2; IC <strong>de</strong> 95% allant <strong>de</strong> 1,8 à 21,4). La<br />
comparaison <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux techniques n’a pas permis <strong>de</strong><br />
cerner <strong>de</strong> différence significative quant à la<br />
fréquence <strong>de</strong> succès <strong>de</strong> l’opération (fondée sur la<br />
fréquence cumulée brute <strong>de</strong> récurrence ou d’échec<br />
thérapeutique). Vingt-quatre mois après l’opération<br />
initia<strong>le</strong>, ces fréquences étaient <strong>de</strong> 83,0±5% <strong>dans</strong> <strong>le</strong><br />
cas <strong>de</strong> l’ablation au ballonnet intra-utérin et <strong>de</strong><br />
81,1±5% <strong>dans</strong> celui <strong>de</strong> la résection transcervica<strong>le</strong>.<br />
À la fin du suivi post-thérapeutique <strong>de</strong> 36 mois,<br />
ces fréquences s’établissaient à 83,0±5% et<br />
76,3±6%, respectivement.<br />
5.3.2.5 Comparaison entre l’ablation<br />
hydrothermique (HTA) et l’ablation<br />
à la bil<strong>le</strong> roulante<br />
Au moment <strong>de</strong> la rédaction <strong>de</strong> ce rapport, <strong>le</strong>s<br />
résultats d’un seul essai comparatif à répartition aléatoire<br />
d’une durée <strong>de</strong> 12 mois portant sur l’ablation<br />
hydrothermique <strong>de</strong> l’endomètre (HTA) et l’ablation à<br />
la bil<strong>le</strong> roulante avaient été publiés [Corson, 2001;<br />
FDA, 2001d]. En tout, 276 participantes ont été<br />
randomisées. Les données relatives aux 269 femmes<br />
qui avaient été anesthésiées étaient accessib<strong>le</strong>s en<br />
vue <strong>de</strong> l’analyse d’innocuité. En tout, 262 <strong>de</strong> ces<br />
femmes ont fina<strong>le</strong>ment été traitées conformément au<br />
protoco<strong>le</strong> prévu, dont 177 par ablation hydrothermique<br />
et 85 à la bil<strong>le</strong> roulante.<br />
L’évaluation prospective du flux menstruel<br />
était fondée sur une métho<strong>de</strong> validée <strong>de</strong> carnet par<br />
EFFICACITÉ ET INNOCUITÉ DES TECHNIQUES D'ABLATION DE L'ENDOMÈTRE DANS<br />
LE TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX<br />
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