Techniques d'ablation de l'endomètre dans le traitement ... - INESSS

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analyses statistiques (valeurs de P), on n’a pas pu
dire si les résultats étaient différents ou non du point
de vue statistique.
Les taux de satisfaction et d’acceptabilité du
traitement douze mois après l’intervention initiale
étaient élevés dans les deux groupes. La proportion
de femmes satisfaites ou très satisfaites du traitement
chirurgical était semblable dans les deux groupes. De
plus, la plupart des participantes ont jugé les traitements
acceptables et les recommanderaient à
d’autres femmes. Les deux techniques ont entraîné
des réductions comparables de la fréquence de
syndrome prémenstruel. La résection transcervicale a
occasionné une diminution moins importante de la
fréquence de dysménorrhée que l’ablation à l’électrode
triangulaire.
Les participantes à cet essai font l’objet d’un
suivi de trois ans visant à évaluer l’efficacité et l’innocuité
tardives de l’ablation de l’endomètre à l’électrode
triangulaire au moyen de l’appareil NovaSure
[FDA, 2001e].
5.3.2.8 Enquête prospective nationale évaluant
l’innocuité des techniques d’ablation
de l’endomètre
Dans le cadre de l’enquête MISTLETOE
[Overton et al., 1997], on a soigneusement examiné
les données cliniques relatives à plus de 10 000 ablations
de l’endomètre pratiquées en Angleterre, au
pays de Galles et en Irlande du Nord entre
avril 1993 et octobre 1994. Cette étude visait
à comparer diverses techniques d’ablation de
l’endomètre, notamment l’ablation au laser, la résection
transcervicale, l’ablation à la bille roulante et
l’intervention diathermique associée (résection transcervicale
jumelée au traitement du fond de l’utérus et
des cornes utérines à l’électrode à bille roulante).
Les complications peropératoires rapportées
incluaient l’hémorragie, la perforation utérine, les
complications cardiovasculaires ou respiratoires,
les brûlures viscérales et la réalisation d’urgence d’interventions
telles que l’hystérectomie, la laparotomie,
la laparoscopie et la réparation chirurgicale de
lacérations cervicales (voir le tableau 9).
D’après l’analyse statistique, les interventions
étaient de durée comparable dans les quatre groupes
principaux, bien que la résection transcervicale ait
été significativement plus rapide sur le plan statistique.
L’absorption d’au moins 2 L de liquide d’irrigation
a été beaucoup plus fréquente chez les
femmes traitées au laser.
Dans cette grande cohorte, les quatre principales
techniques étudiées ont entraîné un taux global
de complications peropératoires de 4,44% et exigé
une intervention d’urgence chez 1,25% des sujets.
Les femmes traitées au laser ou à la bille roulante ont
eu significativement moins de complications peropératoires.
L’intervention diathermique associée a
entraîné un nombre significativement moins élevé de
complications immédiates que la résection transcervicale.
La probabilité d’intervention d’urgence était
moins élevée chez les patientes traitées au laser. On
a observé très peu de complications postopératoires
(taux variant de 0,77 à 2,86%) et de complications
jusqu’à six semaines après la chirurgie (taux variant
de 1,25 à 4,58%). Dans les deux cas, la différence
n’a pas atteint le seuil de signification de 1%.
L’intervention diathermique associée et
la résection transcervicale ont entraîné une mortalité
respective de deux et trois par tranche de
10 000 patientes.
Un des principaux objectifs de cette enquête
était l’étude de la relation entre l’expérience du
TECHNIQUES D’ABLATION DE L’ENDOMÈTRE DANS LE TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX