Techniques d'ablation de l'endomètre dans le traitement ... - INESSS

des cas examinés [Baggish et Sze, 1996; Bernhard,
1994; Erian, 1994; Everett, 1999; Garry et al.,
1991; Garry et al., 1995; Gimpelson, 1988;
Goldfarb, 1990; Goldrath, 1990; Lomano et al.,
1986; Phillips et al., 1998]. Bien que tous les auteurs
n’en aient pas fait état, les taux de satisfaction variaient
entre 83,4 et 97,3% [Bernhard, 1994; Garry et al.,
1991; Garry et al., 1995; Phillips et al., 1998].
La durée du suivi allait de 3 mois à 11 ans.
Il a fallu reprendre l’ablation chez 1,5 à 14,3% des
femmes (de 0,2 à 0,6% d’entre elles ont dû se prêter
à une troisième ablation) et pratiquer l’hystérectomie
chez 0 à 14,6% des participantes pendant le suivi
post-thérapeutique [Bernhard, 1994; Erian, 1994;
Everett, 1999; Garry et al., 1991; Garry et al.,
1995; Gimpelson, 1988; Goldfarb, 1990; Goldrath,
1990; Lomano et al., 1986; Phillips et al., 1998].
En outre, l’analyse de la courbe de survie a indiqué
que 21% des femmes traitées au laser devront faire
l’objet d’une hystérectomie dans les 6,5 ans qui
suivent l’intervention initiale [Phillips et al., 1998].
Les fréquences de complications rapportées
pendant les études non comparatives allaient de 0,8
à 29,2%. Les complications éventuellement graves de
l’ablation au laser incluaient la perforation utérine
(de 0 à 1,6%), la surcharge liquidienne (de 0 à
5,0%) et l’hémorragie (de 0 à 3,9%). De plus, la
rétention du sang menstruel (hématométrie) ou
l’écoulement de pus provenant de l’utérus
(pyométrie), lié à la cicatrisation et à l’oblitération du
canal endocervical et jumelé au saignement continu
de l’endomètre résiduel, pouvait également survenir.
Voici quelques-unes des autres complications
rapportées : infection, pyrexie, endométrite ou
myométrite, saignement du col de l’utérus, grossesse,
vaginite et thrombose veineuse profonde [Baggish et
Sze, 1996; Bernhard, 1994; Erian, 1994; Everett,
1999; Garry et al., 1991; Garry et al., 1995;
Gimpelson, 1988; Goldfarb, 1990; Goldrath, 1990;
Lomano et al., 1986; Phillips et al., 1998]. De plus,
on a également publié trois rapports de cas de lésion
intestinale consécutive à la perforation de l’utérus
[Perry et al., 1990].
Les principaux inconvénients de l’ablation au
laser tiennent au fait que cette intervention coûte plus
cher et prend plus de temps que les techniques
électrochirurgicales [Kammerer-Doak et Rogers,
2000]. De plus, certains craignent que des cas de
cancer de l’endomètre passent inaperçus en raison
de l’absence de prélèvement endométrial en vue de
l’examen histopathologique postopératoire [Garry et
al., 1995; HTCA, 2000]. Même si la cavité utérine
semble normale à l’examen hystéroscopique, il faut
prélever un fragment d’endomètre car l’hystéroscopie
seule ne permet pas d’exclure la possibilité d’une
néoplasie ou d’un carcinome endométrial [Vilos et
al., 2001].
5.1.2 La résection transcervicale
On pratique cette forme d’électrocautérisation
de l’endomètre au moyen d’un résectoscope pourvu
à son extrémité d’une anse métallique dans laquelle
passe un courant électrique de haute fréquence. Si on
a du mal à atteindre les cornes utérines avec l’anse
métallique, on peut se servir d’une électrode à bille
roulante pour détruire l’endomètre des cornes par
électrocoagulation. Cette technique est parfois appelée
intervention diathermique associée. La résection transcervicale
dure de 15 à 20 minutes environ.
On trouvera aux tableaux C.2 et C.3 de
l’annexe C les résultats des principales études cliniques
non comparatives qui ont porté sur l’efficacité et
l’innocuité de la résection transcervicale dans le
traitement des saignements utérins anormaux ainsi
que ceux d’un essai à répartition aléatoire visant à
évaluer la résection transcervicale selon qu’elle est
EFFICACITÉ ET INNOCUITÉ DES TECHNIQUES D'ABLATION DE L'ENDOMÈTRE DANS
LE TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX
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