Techniques d'ablation de l'endomètre dans le traitement ... - INESSS

l’hématométrie, l’infection et les lésions aux organes
internes. Il serait avantageux de poursuivre l’étude de
ces techniques afin d’évaluer leur rapport coûtefficacité
et de confirmer leur innocuité lorsqu’elles
sont réalisées par un gynécologue n’ayant pas reçu
de formation particulière (dans l’éventualité où l’intervention
est pratiquée en clinique). Fait à remarquer,
la dilatation du col utérin doit atteindre 8 mm (ablation
hydrothermique et ablation à l’électrode triangulaire)
ou 9 mm (ablation aux micro-ondes) et peut
être douloureuse, même sous anesthésie locale.
Comme dans le cas de toute technique
pratiquée sans suivi visuel direct, la principale
préoccupation liée aux techniques d’ablation de
deuxième génération est le risque de perforation
accidentelle et de lésions intestinales subséquentes.
Au Royaume-Uni, la Medical Devices Agency (MDA)
a reçu des déclarations d’accidents graves touchant
surtout les intestins et survenus pendant l’ablation de
l’endomètre par diverses techniques fondées sur
l’emploi de la chaleur (soluté physiologique chauffé,
micro-ondes, etc.). La fréquence de ce problème
augmente lorsque les intestins sont en contact avec la
paroi utérine ou que celle-ci est plus mince que prévu.
En plus de l’hystéroéchographie mentionnée dans
l’avis SN9812 [MDA, 1998], la MDA recommande
la réalisation d’une hystéroscopie avant l’insertion de
l’applicateur, peu importe l’appareil utilisé, sauf les
appareils à ballonnet intra-utérin [MDA, 1999].
Cette précaution permet de vérifier que l’hystérométrie
et la dilatation du col utérin ne causent pas
une perforation ou une fausse route. Il est également
recommandé de pratiquer une hystéroscopie après
le traitement pour s’assurer que seule la cavité utérine
a été traitée [Vilos et al., 2001].
EFFICACITÉ ET INNOCUITÉ DES TECHNIQUES D'ABLATION DE L'ENDOMÈTRE DANS
LE TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX
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