Techniques d'ablation de l'endomètre dans le traitement ... - INESSS

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l’image [Janssen et al., 1995] 11 . Le succès thérapeutique
(principal critère d’évaluation) correspondait au
passage des valeurs numériques égales ou
supérieures à 150 avant le traitement à des valeurs
égales ou inférieures à 75 un an après l’intervention
initiale. Le critère d’évaluation secondaire était la
qualité de la vie évaluée grâce à un questionnaire
[Ruta et al., 1995]. Ce questionnaire portait sur la
durée et la régularité du flux menstruel, l’intervalle
entre les règles, l’abondance des saignements, le
nombre de serviettes hygiéniques ou de tampons
employés, les taches de sang, l’influence des règles
sur le travail, les loisirs et la vie sexuelle ainsi que sur
la nécessité de garder le lit (voir le tableau 6).
Il faut prendre note des différences entre le
sommaire sur l’efficacité et l’innocuité produit par la
FDA et l’article scientifique publié par le chercheur
Corson [Corson, 2001; FDA, 2001d]. Cette situation
est d’autant plus intéressante que la FDA rapporte les
résultats de l’essai comparatif à répartition aléatoire
réalisé par Corson. Les résultats devraient donc être
identiques. Cependant, la différence entre les résultats
est particulièment évidente en ce qui a trait aux
complications opératoires. Pour les besoins de ce
rapport de recherche et afin de permettre une
comparaison juste entre les techniques d’ablation de
deuxième génération, seules les complications opératoires
rapportées dans le rapport de la FDA sont
incluses au tableau et exposées dans cette section.
Les deux types d’intervention étaient de
durée comparable. L’anesthésie générale a été
induite chez 55 et 76% des femmes respectivement
traitées par ablation hydrothermique et ablation à la
bille roulante.
11. Se référer à la section 2.1.
Il a fallu renoncer à l’ablation hydrothermique
dans sept cas. L’appareil HTA est tombé en
panne technique plus souvent que le résectoscope à
bille roulante et on a dû pratiquer l’ablation à la bille
roulante chez trois femmes. La lacération cervicale
(dont un cas déclaré seulement deux semaines après
l’opération initiale) a touché trois et deux femmes
traitées respectivement par ablation hydrothermique
et ablation à la bille roulante. En fait, la seule complication
grave observée pendant cet essai clinique a
été une lacération cervicale survenue pendant l’ablation
à la bille roulante. Le lendemain de l’opération,
la femme atteinte avait de la fièvre, de la diarrhée,
des nausées et des vomissements. Elle a été réadmise,
et les épreuves de laboratoire ont permis de
confirmer une septicémie à bactéries gram-négatives.
La patiente a répondu à l’antibiothérapie et quitté
l’hôpital au bout de six jours.
En moyenne, la douleur postopératoire a
duré 1,5±1,7 jours dans le groupe traité par ablation
hydrothermique et 1,4±1,7 jours dans l’autre
groupe (P >0,05). La proportion des femmes qui se
sont plaintes de crampes abdominales était plus
élevée dans le groupe traité par ablation hydrothermique
que dans l’autre pendant toute la durée du
suivi. De même, la proportion de femmes souffrant de
douleurs abdominales au cours des 24 heures suivant
l’opération initiale et deux semaines après celle-ci
était plus élevée dans le groupe traité par ablation
hydrothermique que l’autre. Toutefois, aucune
différence ne persistait sur ce plan entre les deux
groupes trois mois après l’opération. On a observé
des cas de remaniement asymptomatique de l’épithélium
cervical dans le groupe traité par ablation
hydrothermique. Ce remaniement allait de l’érythème
TECHNIQUES D’ABLATION DE L’ENDOMÈTRE DANS LE TRAITEMENT DES SAIGNEMENTS UTÉRINS ANORMAUX