La trilogie des Joya..

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Voren arborait un sourire sans vergogne. — Tu es vraiment obligé d’insister là-dessus ? — J’essaie seulement de te donner un conseil amical. À Dabour, il te faudra affronter plusieurs milliers de fanatiques hurlants. Ici, à Djiroch, tu devras affronter Lillias, et elle est beaucoup plus dangereuse.
21 Ils quittèrent la demeure de Voren une demi-heure plus tard. Émouchet regardait Séphrénia monter sur sa jument. Il était à peine midi et elle avait déjà l’air las. — La créature qui nous poursuit pourrait-elle créer une trombe sur le fleuve ? lui demanda-t-il. Elle fronça les sourcils. — C’est difficile à dire. Normalement, je dirais non, car il n’y a pas assez de tirant d’eau. Mais les créatures du monde inférieur savent surmonter les lois naturelles, si elles le veulent. (Elle réfléchit un instant.) Quelle est la largeur du fleuve, ici ? — Réduite, répondit-il. Il n’y a pas assez d’eau dans tout Rendor pour former un cours d’eau digne de ce nom. — Les rives compliqueraient le pilotage d’une trombe, dit-elle, songeuse. Tu as vu de quelle manière erratique se déplaçait celle qui a détruit le navire de Mabin. — Alors, tentons notre chance. Tu es trop épuisée pour chevaucher sans arrêt jusqu’à Dabour et il fera de plus en plus chaud à mesure que nous descendrons vers le sud. — Ne prenez pas de risques inconsidérés rien que pour moi. — Ce n’est pas uniquement pour toi. Nous avons déjà perdu énormément de temps et le bateau est plus rapide. Nous resterons à proximité de la rive, au cas où il nous faudrait abandonner le bateau en catastrophe. — Fais ce que tu crois bon, dit-elle en se tassant sur sa selle. Ils sortirent dans la rue où les nomades en robe noire se mêlaient aux citadins et aux marchands des royaumes du nord en vêtements multicolores. La rue était pleine de bruit et de senteurs typiques… épices, parfums, et partout l’huile d’olive chaude. — Qui est cette Lillias ? demanda Kurik avec curiosité. — Ce n’est pas important. — Si elle est dangereuse, c’est assez pour que je sois au courant. — Lillias n’est pas dangereuse au sens où tu l’entends. Mais Kurik n’allait pas se laisser décourager, c’était clair. Émouchet fit une grimace. — Très bien. Je suis resté dix ans à Djiroch. Voren m’a installé dans une petite boutique sous le nom de Mahkra. Il fallait que je disparaisse pour que les sbires de Martel ne puissent me retrouver. Pour m’occuper, je rassemblais des renseignements pour Voren. Pour ce faire, je devais ressembler aux autres commerçants de la rue. Comme ils avaient tous des maîtresses, il m’en fallait une également. Elle s’appelait Lillias. Voilà, satisfait ? — C’est un peu bref. Cette dame a un caractère un peu vif, si j’ai bien compris ? — Non, Kurik. Très vif. Lillias est le genre de femme qui a la rancune tenace. — Oh, je vois. J’aimerais la rencontrer. — Non. Je ne crois pas que tu apprécierais tous ces cris et ce goût du drame. — C’est si grave ? — Pourquoi imagines-tu que je me sois enfui de la ville en pleine nuit ? Ça ne te fait rien si nous laissons tomber le sujet ? Kurik se mit à glousser. — Excusez-moi, monseigneur, mais je crois me souvenir que vous n’avez guère fait preuve de compassion quand je vous ai parlé de ma propre indiscrétion avec la mère de Talen. — Très bien. Nous sommes donc quittes, à présent. Émouchet pinça les lèvres et feignit d’ignorer le rire de Kurik. Les quais qui s’avançaient sur le flot boueux du Gule étaient plutôt bancals et drapés de filets
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Titre original : The Diamond Throne
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alarme. Ainsi l’endormit Aphraël
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Première partie Cimmura
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— Rentre chez toi, petite sœur,
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— Tu exiges ? Toi ? Le mépris su
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— Tu vas bien, Kurik ? dit-il sim
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— Vous savez que les pandions ont
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serait simple de lui arracher ce re
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Émouchet prit les rênes des mains
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Annias décocha au vieillard un reg
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— La mort. — C’est bien ce qu
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je me souviens bien. — Vous n’a
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Émouchet tourna les talons et repa
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— Voici sire Émouchet, membre de
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élènes dans des rites hideux ? De
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part, il est illégitime. — Un vo
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apport au consul élène… un dipl
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4 Le ciel était redevenu menaçant
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Bérit parut stupéfait. — Tu as
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— C’est de son âge. — Je me
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— Un courtisan et son écuyer, à
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5 Le chariot était branlant et le
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voix où suintait la résignation.
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Kalten haussa les épaules. — Il
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avant la nuit. Il arrive des accide
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ville et je veux qu’ils le retrou
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Le gamin crasseux, Talen, fit une g
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ça irrite les gens et de temps à
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— Quoi ? — C’est un lieu publ
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7 — Le primat m’a dit que tu ri
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— Dès le couronnement de Lychéa
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etourna.) Talen, lança-t-il. Le ga
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— Harparine ? (Vanion parut stup
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8 Le temps avait fraîchi ; le ciel
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Séphrénia s’était déjà avanc
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Il la foudroya du regard. — Lakus
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et prit l’enfant dans ses bras.
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— Nous jouerons les râpes à fro
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— Dans les deux cent cinquante.
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9 Alors ? demanda Kalten. — Rien,
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Parasim. Émouchet avança Faran co
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informé. Il éclata de rire. — J
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— Pourquoi n’en ai-je point ét
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détails de cet acte criminel. J’
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envergure. Les deux faux témoins s
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Quelle est précisément la puissan
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— Bien sûr que non. Ça ne ferai
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10 Le seigneur Abriel, Précepteur
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que de le bannir de notre ordre. Je
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Émouchet. Un peu d’aide ne lui f
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Cammorie et reçoit ses ordres d’
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attention au sermon. — Voilà qui
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— C’est tout à fait irrégulie
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— J’ai entendu parler des ésha
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— Je l’ai fait. Fais attention
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tapota ses hanches rebondies. — J
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— Bien entendu. Je suis comme l
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12 Ils quittèrent la ferme de Kuri
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Épées et lances furent mises de c
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Le patriarche hocha la tête. —
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13 Il était presque midi quand Ém
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Émouchet les conduisit au portail,
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D’un seul coup de poing, Émouche
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— Ils reçoivent des instructions
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Émouchet présenta ensuite Bévier
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tentative de meurtre. — Nous fero
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— J’ai appris, messieurs, que v
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— Votre Grâce, j’ai reçu ordr
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15 Sire Tynian continuait son réci
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— Une embuscade ? demanda Tynian.
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— Monseigneur, bafouilla l’homm
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