Une Boite `a Outils Pour la Preuve Formelle de Syst`emes Séquentiels
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36 CHAPITRE 2.<br />
REPRÉSENTATION DES FORMULES PROPOSITIONNELLES<br />
Ces courbes <strong>de</strong> distribution normalisées montrent que le maximum <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction λs.(N n s),<br />
qui semble en 2 2Θ(n) , est obtenu pour une valeur <strong>de</strong> (s/(2 n −1)) qui converge très vite vers<br />
une constante C ′ , et dont <strong>la</strong> valeur expérimentale est assez proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> constante C définie<br />
dans le Théorème 2.5 présenté dans <strong>la</strong> suite. La distribution normalisée semble converger<br />
vers une fonction nulle partout sauf en C ′ , mais nous n’en avons pas une preuve explicite.<br />
Nous pourrions expliciter N n s en calcu<strong>la</strong>nt g n (y) = ( ∑ ∞<br />
k=0 N n ky k ), qui est <strong>la</strong> fonction<br />
génératrice [69] associée à (N n k) k≥0 . L’équation <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction génératrice peut s’obtenir à<br />
partir <strong>de</strong>s équations 2.9 et 2.10, ou plus directement à partir <strong>de</strong> l’égalité<br />
A n = A n−1 ∪{x n }×(A n−1 ×A n−1 −{(t,t) / t ∈ A n−1 }),<br />
et l’utilisation <strong>de</strong>s lemmes élémentaires <strong>de</strong> dénombrement [69, 122], d’où on obtient :<br />
g n (y) = g n−1 (y)+y(g 2 n−1(y)−g n−1 (y 2 ))<br />
Nous ne sommes pas parvenus à résoudre cette équation. La difficulté du problème vient,<br />
entre autres, que les arbres réduits ne peuvent pas se décrire avec un système <strong>de</strong> réécriture<br />
régulier [39]. Sans doute <strong>de</strong>s chercheurs plus aguerris y parviendront [122, 115, 61, 62, 2,<br />
3, 33]. Cependant, nous pouvons obtenir <strong>la</strong> taille moyenne d’un arbre réduit <strong>de</strong> Shannon<br />
sans expliciter <strong>la</strong> fonction N n s, comme le montre le théorème suivant.<br />
Théorème 2.5 Soit t n <strong>la</strong> taille moyenne d’un arbre réduit utilisant tout ou partie <strong>de</strong>s<br />
variables x 1 ,...,x n . On a l’égalité :<br />
c’est à dire :<br />
qui est donc exponentielle par rapport à n.<br />
( n−1 ∏<br />
t n = 2 n k=0(1− 1 )<br />
2 ) −1,<br />
2k +1<br />
t n ≈ 0.63449×2 n ,<br />
<strong>Preuve</strong>. Soit A n l’ensemble <strong>de</strong>s arbres réduits utilisant tout ou partie <strong>de</strong>s variables<br />
x 1 ,...,x n , et t n <strong>la</strong> taille moyenne d’un élément <strong>de</strong> A n . Par définition, on a l’égalité<br />
t n = ( ∑ t∈A n<br />
|t|)/2 2n , d’où on obtient :<br />
2 2n t n = ∑<br />
|t|<br />
t∈A n<br />
= ∑<br />
|t|+ ∑<br />
(|t|+|t ′ |+1)<br />
t∈A n−1 t∈A n−1<br />
t ′ ∈A n−1<br />
t≠t ′<br />
= 2 2n−1 t n−1 + ∑ ∑<br />
(|t|+|t ′ |+1)<br />
t∈A n−1<br />
⎛<br />
= 2 2n−1 t n−1 + ∑ ⎝<br />
t∈A n−1<br />
t ′ ∈A n−1<br />
t ′ ≠t<br />
⎞<br />
( ∑<br />
)<br />
|t|+|t ′ |+1 −2|t|−1⎠<br />
t ′ ∈A n−1