12.07.2015 Views

Version imprimable - Immigration and Refugee Board of Canada

Version imprimable - Immigration and Refugee Board of Canada

Version imprimable - Immigration and Refugee Board of Canada

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

• elle n’a pas, dans les dix dernières années, été déclaréecoupable, à l’extérieur du <strong>Canada</strong>, d’une infraction qui,commise au <strong>Canada</strong>, constituerait une infraction à une loifédérale (autre qu’une infraction qualifiée de contravention envertu de la Loi sur les contraventions ou une infraction à la Loisur le système de justice pénale pour les adolescents)• elle n’a pas, avant les dix dernières années, été déclaréecoupable, à l’extérieur du <strong>Canada</strong>, de plus d’une infractionqui, commise au <strong>Canada</strong>, constituerait une infractionpunissable par procédure sommaire• elle n’a pas été déclarée coupable, à l’extérieur du <strong>Canada</strong>,d’une infraction qui, commise au <strong>Canada</strong>, constituerait uneinfraction punissable par mise en accusationIl existe très peu de jurisprudence de la Cour fédérale sur l’interprétation de ladisposition qui prévoit la réadaptation présumée 63 . Contrairement à la réadaptationindividuelle (aux termes de l’article 18 du RIPR), qui est laissée à la discrétion duministre, on peut contester le fait que les dispositions relatives aux personnes présuméesréadaptées puissent être appliquées par la SAI.Comme en vertu des articles 17 et 18 du RIPR, l’un des critères de réadaptationdans la version antérieure des alinéas 19(1)c.1) et 19(2)a.1) de l’ancienne Loi surl’immigration était qu’une période d’au moins cinq ans devait s’être écoulée « depuisl’expiration de toute peine infligée pour l’infraction ». Aux fins de l’immigration, la SAIa soutenu que l’expression « toute peine infligée » comprenait toute périoded’incarcération, de probation ou de suspension d’un privilège 64 .C’est au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile qu’il revient detrancher la question de la réadaptation. Des motifs doivent être fournis pour les décisionsde cette nature 65 . Le ministre peut déléguer le pouvoir de déterminer la réadaptation 66 .La SAI a statué que, en ce qui a trait à la version antérieure des dispositions, ellen’avait pas les compétences pour déterminer si une personne était ou non réadaptée 67 . Il6364656667Voir, par exemple, Driessen, Kenneth Leroy c. M.C.I. (C.F., IMM-9044-04), Snider, 1 er novembre 2005;2005 CF 1480.Shergill, Ram Singh c. M.E.I. (SAI W90-00010), Rayburn, Arpin, Verma, 19 février 1991.Thamber, Avtar Singh c. M.C.I. (C.F. 1 re inst., IMM-2407-00), McKeown, 12 mars 2001, en remarqueincidente, citant Baker c. M.C.I., [1999] 2 R.C.S. 817 (C.S.C.). La Cour a statué que le ministre était dansl’erreur en omettant de tenir compte de la preuve pertinente (le fait que le dem<strong>and</strong>eur n’ait pas commis denouvelle infraction depuis dix ans) et en tirant une conclusion déraisonnable, compte tenu de l’ensemble dela preuve.Voir le paragraphe 6(2) de la LIPR. Ce pouvoir se retrouvait également à l’article 121 de l’ancienne Loi surl’immigration.Crawford, Haslyn Boderick c. M.E.I. (C.A.I. T86-9309), Suppa, Arkin, Townshend (motifs dissidents),29 mai 1987. Décision publiée : Crawford c. <strong>Canada</strong> (Ministre de l’Emploi et de l’<strong>Immigration</strong>) (1987),3 Imm. L.R. (2 e ) 12 (C.A.I.).Appels d’une mesure de renvoi 29 Services juridiques1 er janvier 2009 Équivalence – Chap. 8

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!