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Tab<strong>le</strong>au 32. Mutations de résistance <strong>à</strong> la NVP observées chez l’enfant et chez la mère <strong>à</strong> S4.<br />
Etude DP Viro au sein de la cohorte DP1.0 (ZDV+NVP monodose).<br />
Timing infection Mutation chez l’enfant Mutation chez la mère<br />
A In utero 103N/K, 106 V/A 103N/K, 106 V/A<br />
B In utero 103N/K, 190A/G 103N<br />
C In utero 190A/G Pas de mutation<br />
D In utero 103N/K Pas de mutation<br />
E Intrapartum 103N 103N<br />
F Intrapartum 106A 103N/K<br />
5.1.4. Discussion<br />
La première partie de cette étude montre que <strong>le</strong>s mutations de résistance <strong>à</strong> la NVP sont retrouvées chez<br />
près de 1/3 des femmes ayant reçu une monodose de NVP, ceci dans un con<strong>texte</strong> d'infection par une<br />
majorité de souches de sous-type CRF02. Ces résultats confirment <strong>le</strong>s données rapportées dans l’essai<br />
HIVNET 012 et dans l’étude menée récemment en Afrique du Sud (82, 137).<br />
Nous avons éga<strong>le</strong>ment montré que la mutation la plus fréquente chez <strong>le</strong>s mères est la K103N. Dans<br />
notre population, cette mutation était éga<strong>le</strong>ment la plus fréquente chez <strong>le</strong>s enfants alors que la<br />
mutation Y181C était la plus fréquente dans l’essai HIVNET 012 (82).<br />
L’originalité de notre étude est qu’el<strong>le</strong> a été réalisée dans une population présentant une souche vira<strong>le</strong><br />
différente avec un autre schéma thérapeutique : une combinaison de ZDV et de la NVP en monodose.<br />
De plus, cette étude a été couplée <strong>à</strong> un dosage de la névirapinémie <strong>à</strong> J2. L’effet de la prise d’une<br />
deuxième dose de NVP en cas de faux travail a été aussi documenté dans notre étude.<br />
Une autre particularité de notre étude est d’avoir recherché éga<strong>le</strong>ment dans l’ADN la présence de ces<br />
mutations. Ces mutations sont ainsi éga<strong>le</strong>ment retrouvées dans l’ADN et appairaissent archivées chez<br />
75% des femmes (15/20). La présence de ces mutations dans l’ADN est un argument fort en faveur<br />
d’une moins bonne réponse viro-immunologique <strong>à</strong> court et moyen terme chez des femmes qui seront<br />
traitées ultérieurement par des régimes de HAART contenant de la NVP.<br />
Notre étude confirme éga<strong>le</strong>ment que la charge vira<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> mesurée <strong>à</strong> la préinclusion est associée<br />
au développement de mutation de résistance <strong>à</strong> la NVP <strong>à</strong> S4. Il en est de même pour la concentration de<br />
NVP plasmatique <strong>à</strong> J2. On observe donc que la concentration de NVP est plus é<strong>le</strong>vée chez <strong>le</strong>s mères<br />
qui ont une résistance <strong>à</strong> la NVP <strong>à</strong> S4 et que <strong>le</strong> risque augmente de 23% pour chaque augmentation de