Rapport final PROSPECTER L'AVENIR - MiHR
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• la volonté de la compagnie de faire profiter la communauté grâce au renforcement des<br />
capacités et au développement durable de la main-d’œuvre et de la conjoncture économique;<br />
et<br />
• des relations établies sur la prémisse d’un respect mutuel et d’une « sensibilité à la culture ».<br />
Dans ces types de relations, il est essentiel que chaque partenaire comprenne l’autre et que les<br />
partenariats soient fondés sur des croyances partagées par toutes les parties.<br />
La base de connaissances tirée des succès et des échecs de l’établissement de relations entre les<br />
sociétés minières et les communautés autochtones est une ressource précieuse pour l’industrie<br />
des minéraux et des métaux, et présente un avantage essentiel par rapport à d’autres industries qui<br />
n’ont pas les mêmes expériences. Cela a été reconnu lors d’une table ronde des Autochtones et de<br />
l’industrie minière qui a eu lieu en mars 2004 à Edmonton en Alberta. Cette rencontre a permis<br />
d’échanger des expériences, les meilleures pratiques et les connaissances acquises, ainsi que<br />
d’identifier des objectifs pour l’avenir dans l’établissement de relations entre l’industrie minière et<br />
les communautés autochtones au Canada.<br />
“La [table ronde] a souligné que pour développer des relations, il était essentiel<br />
d’établir un dialogue précoce et permanent pendant tout le cycle de la mine. Lorsque<br />
les communautés autochtones sont impliquées et engagées dès le début du processus<br />
minier, elles sont plus à même de définir leur rôle et de participer au processus de prise<br />
de décisions. Un engagement soutenu et un leadership de la part de la haute direction de<br />
l’industrie est, dans tous les cas, une condition préalable au succès, tout comme l’est un<br />
fort leadership autochtone 64 … »<br />
Malgré les progrès que continuent à réaliser certaines entreprises qui travaillent avec les<br />
communautés autochtones locales, un certain nombre de représentants du Comité de direction de<br />
l’étude sectorielle sur l’industrie des minéraux et des métaux ont fait remarquer qu’il y a des régions<br />
moins éloignées au Canada qui ont des opérations de longue date qui n’ont pas encore fait d’efforts<br />
stratégiques pour employer la main-d’œuvre autochtone locale.<br />
6.1.4 Pratiques de recrutement<br />
Lors de l’enquête, les employeurs devaient identifier et évaluer l’efficacité de chacune de leurs<br />
stratégies de recrutement. Les répondants ont cité l’étude des curriculum vitae remis à la société<br />
comme le type de méthode de recrutement le plus courant (85,0 %), puis ensuite les contacts<br />
personnels ou le bouche-à-oreille (76,7 %). Alors que ces deux principales méthodes sont des<br />
formes passives de recrutement, une partie de cette activité pourrait être un effet secondaire d’autres<br />
formes de recrutement plus proactives. La publicité dans les journaux ou les revues professionnelles<br />
a aussi été utilisée par de nombreux répondants (66,7 %). Le tableau 6.3 résume les méthodes de<br />
recrutement de l’industrie.<br />
64 Association minière du Canada et Canadian Aboriginal Minerals Association, Aboriginal –<br />
Mining Industry Round Table Report, 2004, p. 1.<br />
101 Prospecter l’avenir – Relever le défi des ressources humaines dans l’industrie canadienne des minéraux et des métaux