Rapport final PROSPECTER L'AVENIR - MiHR

ANNEXE F : ÉTUDES DE CAS
Tableau 3 : Pourcentage de la population âgée de 20 ans et plus par niveau d’études le
plus élevé (2001)
Niveau d’études le plus élevé Pourcentage de la population 1
Niveau inférieur aux études secondaires
Diplôme d’études secondaires
Certificat d’aptitudes professionnelles ou diplôme
Certaines études collégiales
Certificat ou diplôme d’études collégiales
Certaines études universitaires
Baccalauréat ou grade supérieur
Total
30,1
13,9
13,5
7,5
17,8
5,2
12,0
100,0
Source : Recensement de 2001 de Statistique Canada 2001
1 Les chiffres n’égaleront peut-être pas 100 % du fait qu’ils ont été arrondis.
Grand Sudbury Ontario Canada
25,6
14,2
10,2
6,6
17,1
7,1
19,2
100,0
27,9
13,9
11,8
6,4
16,2
7,0
16,9
100,1
strictes, les deux entreprises exigent maintenant que leurs employés aient au moins terminé une
douzième année d’études. De plus, le gouvernement de l’Ontario a adopté une loi selon laquelle les
travailleurs miniers de l’Ontario doivent posséder une formation de tronc commun et l’agrément.
Selon les chiffres de la plus récente enquête sur la population active (janvier 2005), la région
métropolitaine de recensement de Sudbury (Grand Sudbury) a un taux de chômage désaisonnalisé
de 7,8 %, qui est plus élevé que les taux dans le reste de l’Ontario (6,8 %) et du Canada (7,1 %).
Le taux d’emploi est de 61,3 % 66 . Le taux de chômage légèrement plus élevé de Sudbury reflète
peut-être le taux de chômage élevé parmi la population autochtone de la ville (19,7 % en 2001).
Il importe de remarquer, toutefois, que le taux de participation de la main-d’œuvre autochtone de
Sudbury (60 %) est comparable à celui de l’ensemble de la région 67 . Ces statistiques pourraient
vouloir dire que les employeurs sous-utilisent peut-être ce segment de la population.
La main-d’œuvre de l’industrie des minéraux et des métaux
La plupart des emplois du secteur minier et de la fonte de l’Ontario se trouvent dans le corridor
du nickel, cuivre et zinc, qui comprend les mines et les fonderies d’Inco et de Falconbridge de
la région de Sudbury et les mines Kidd Creek de Falconbridge à Timmins. En 1971, Inco et
Falconbridge dominaient le marché du travail local en employant plus de 25 000 travailleurs.
Au cours des trois décennies suivantes, l’emploi a diminué considérablement dans le secteur. Un
certain nombre de raisons expliquent cette situation : de nouvelles technologies minières ont permis
d’augmenter la productivité, l’amélioration de la formation a créé une main-d’œuvre plus qualifiée,
des programmes de primes ont encouragé les employés à rester et le travail sans valeur ajoutée a
66 Site Web de la Ville du Grand Sudbury.
67 M. Mendelson. Aboriginal People in Canada’s Labour Market: Work and Unemployment, Today and Tomorrow. The Caledon Institute
of Social Policy. 2004
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