Rapport final PROSPECTER L'AVENIR - MiHR
Rapport final PROSPECTER L'AVENIR - MiHR
Rapport final PROSPECTER L'AVENIR - MiHR
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
CHAPITRE 8 : POSSIBILITÉS D’ACTION ET STRATÉGIES RECOMMANDÉES<br />
POUR L’INDUSTRIE CANADIENNE DES MINÉRAUX ET DES MÉTAUX<br />
Les répondants clés ont aussi identifié plusieurs possibilités d’action qu’une industrie ou un conseil<br />
sectoriel pourrait mettre en œuvre pour promouvoir le secteur auprès des « néo-Canadiens »,<br />
notamment :<br />
• exercer des pressions auprès des gouvernements provinciaux pour qu’ils utilisent le<br />
Programme provincial de candidature pour attirer les travailleurs nés à l’étranger dans le<br />
secteur minier;<br />
• mettre au point du matériel promotionnel pour les organismes d’établissement des<br />
immigrants;<br />
• promotion ciblée du secteur minier du Canada et des possibilités d’emploi dans les pays<br />
concurrents qui ont une main-d’œuvre existante formée ou expérimentée dans les activités<br />
minières; et<br />
• travailler avec le gouvernement fédéral pour faire en sorte que les critères d’attribution<br />
des points pour l’entrée au Canada n’empêchent pas d’accepter les travailleurs miniers qui<br />
pourraient ne pas posséder les diplômes d’études post-secondaires formelles.<br />
7. Cibler le système d’assurance-emploi pour former les travailleurs à des<br />
emplois miniers<br />
Cette possibilité a reçu un appui soutenu de la part des fournisseurs et des entrepreneurs (86,1 %<br />
d’appui), mais un appui moindre (59,5 %) des employeurs. La différence vient sans doute du fait<br />
que les plus petits fournisseurs et entrepreneurs n’ont pas la capacité de combler les lacunes en<br />
matière de compétences. Les parties intéressées ont suggéré qu’il serait approprié d’utiliser les<br />
ressources fédérales pour dispenser une formation particulière aux emplois miniers. Cependant,<br />
elles ont fait remarquer que l’industrie devra faire plus d’efforts pour fournir des informations sur<br />
les besoins de l’industrie et les possibilités de formation aux conseillers en emploi. En outre, de<br />
nombreuses parties intéressées ont souligné qu’elles ne disposaient que d’informations limitées<br />
sur la manière dont de tels programmes fonctionnaient et dont l’industrie pouvait influencer les<br />
allocations de fonds de formation de l’assurance-emploi par région ou par industrie. Certains<br />
employeurs interrogés se demandaient aussi si les particuliers bénéficiant de l’assurance-emploi ou<br />
de l’aide au revenu pourraient facilement s’intégrer à la main-d’œuvre du secteur minier.<br />
8. Mise sur pied d’un centre de formation financé par l’industrie<br />
La possibilité de mettre sur pied un centre de formation financé par l’industrie n’a obtenu qu’un<br />
modeste appui de la part des employeurs (58,1 %) et des fournisseurs et entrepreneurs (69,4%).<br />
Alors que les parties intéressées faisaient remarquer que cela serait économique de partager les<br />
coûts de la formation entre les employeurs, les participants à l’enquête exprimaient des réserves au<br />
sujet de la manière dont un tel centre serait financé ou établi (p. ex., où et pour quels sous-secteurs).<br />
Étant donné la variété des activités et opérations minières, il pourrait être difficile de fournir une<br />
gamme de services de formation qui seraient aussi utiles à l’ensemble des membres de l’industrie. Il<br />
144