Rapport final PROSPECTER L'AVENIR - MiHR
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Tableau 7.5 : Défis que doivent relever les établissements d’enseignement postsecondaire<br />
pour offrir des programmes miniers (2005)<br />
Coût de la technologie et du matériel<br />
Nombre insuffisant d’inscriptions<br />
Nature cyclique de l’industrie minière<br />
Temps nécessaire pour instaurer<br />
les nouveaux programmes<br />
Disponibilité à la baisse du personnel qualifié<br />
Départ à la retraite des instructeurs<br />
Mise en œuvre de nouveaux systèmes/<br />
nouvelles méthodes d’apprentissage<br />
Problème majeur<br />
Plus ou moins un problème<br />
10,5<br />
15,8<br />
15,8<br />
5,3<br />
21,1<br />
Source : Enquête sur l’éducation de l’étude Prospecter l’avenir (n=19)<br />
31,6<br />
36,8<br />
47,4<br />
47,4<br />
57,9<br />
57,9<br />
57,9<br />
63,2<br />
73,7<br />
0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 %<br />
À la question de savoir si le manque de participation de l’industrie aux programmes de formation<br />
posait un problème, les éducateurs interrogés ont répondu de diverses manières. Près de la moitié<br />
(47,4 %) trouvaient que le manque de participation de l’industrie aux programmes de formation<br />
était quelque peu un problème, mais 42 % ne considéraient absolument pas ce manque comme un<br />
problème. Seul un établissement a jugé qu’il constituait un problème majeur. Cela est corroboré<br />
par le fait que 47 % des répondants ont indiqué que la relation entre l’industrie des minéraux et<br />
des métaux et leur établissement était meilleure que la relation de l’établissement avec d’autres<br />
industries. Les répondants jugeaient que l’appui de l’industrie était le plus fort pour les métiers,<br />
moins fort pour les programmes de techniciens/technologues et de génie, et le moins fort pour<br />
les programmes en sciences physiques. Cependant, certains éducateurs ont identifié un besoin<br />
d’améliorer la collaboration et la communication entre les établissements d’enseignement et<br />
l’industrie.<br />
Le cycle à la baisse le plus récent dans l’industrie a créé une situation où de nombreux<br />
établissements n’avaient pas suffisamment d’étudiants inscrits pour justifier le maintien des<br />
programmes existants. Or le financement est fonction des inscriptions et, avec la baisse des<br />
étudiants attirés par les programmes, il devient de plus en plus difficile de maintenir le programme<br />
de cours requis pour former des diplômés en génie minier efficaces. La plupart des programmes<br />
miniers sont modestes, mais relativement coûteux, ce qui pousse les administrateurs à les suspendre<br />
ou les supprimer s’ils ne produisent pas des nombres suffisants de diplômés.<br />
129 Prospecter l’avenir – Relever le défi des ressources humaines dans l’industrie canadienne des minéraux et des métaux