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Jules & Michel VERNE LES NAUFRAGÉS DU ... - MENU GÉNÉRAL

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<strong>LES</strong> <strong>NAUFRAGÉS</strong> <strong>DU</strong> JONATHAN<br />

peu à peu, mais, le feu ayant été éteint par l’explosion,<br />

l’obscurité était profonde.<br />

« De la lumière, Hartlepool », dit le Kaw-djer.<br />

Une torche fut allumée. On pénétra dans la caverne.<br />

Aussitôt, profitant de la solitude et de l’obscurité<br />

revenues, une ombre se détacha des roches de l’entrée.<br />

Sirdey était renseigné maintenant. Dorick tué ou pris, il<br />

jugeait opportun, dans tous les cas, de se mettre à l’abri.<br />

Lentement, d’abord, il s’éloigna. Puis, quand il estima la<br />

distance suffisante, il accéléra sa fuite. Il disparut dans la<br />

nuit.<br />

Pendant ce temps, le Kaw-djer et ses hommes<br />

exploraient le théâtre du drame. Le spectacle y était<br />

affreux. Sur le sol éclaboussé de sang, traînaient partout<br />

d’effroyables débris. On eut peine à identifier Dorick, dont<br />

les bras et la tête avaient été emportés par l’explosion. À<br />

quelques pas, gisait William Moore, le ventre ouvert. Plus<br />

loin, Kennedy, sans blessure apparente, semblait dormir.<br />

Le Kaw-djer s’approcha de ce dernier.<br />

« Il vit », dit-il.<br />

Vraisemblablement, l’ancien matelot, à demi étranglé<br />

par le Kaw-djer et incapable par suite de se relever, avait<br />

dû le salut à cette circonstance.<br />

« Je ne vois pas Sirdey, fit observer le Kaw-djer en<br />

regardant autour de lui. Il en était, pourtant, paraît-il. »<br />

La grotte fut en vain méticuleusement visitée. On ne<br />

releva aucune trace du cuisinier du Jonathan. Par contre,<br />

sous l’amas de branches qui le dissimulait, Hartlepool<br />

découvrit le baril de poudre dont Dorick n’avait prélevé<br />

qu’une faible partie.<br />

« Voilà l’autre baril !… » s’écria-t-il triomphalement.<br />

Ce sont nos gens de l’autre fois.<br />

~ 412 ~

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