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prenait les meilleures consommations,
sait la meilleurs société» (i),
el où se réunis
que les vieux canons turcs
qui existent toujours près- de l'Amirauté « servaient (au
trefois) de point d'amarre aux câbles des navires » (2) et
qu'enfin, en descendant la rue de la Marine, Tarlarin
devait nécessairement passer devant la petite place Mahon
où se tenait à l'époque « le marché aux fruits » (3).
La traversée fut belle et Daudet arriva normalement Je
surlendemain dans la matinée à Marseille :
« Les deux jours que dura la traversée,. Tartarin les passa
tout seul dans sa cabine,
non pas que la mer fût mauvaise...
Puis enfin, un matin, dans une brume d'argent, il entendit
avec bonheur chanter toutes les cloches de Marseille n (ti).
Effectivement le bulletin météorologique des 25 ct
26 février signale le beau temps accompagné de « vents
d'Est et du Nord faibles » (5).
Parmi les passagers du Louqsor, indiqués par l'Akh
bar, se trouve un « colonel d'Etat-major »,
querait pourquoi Tartarin voit, au départ d'Alger,
ce qui expli
« MM.
les officiers venir, colonel en tête, par rang de grade,
regarder l'heureux petit bateau qui va en France ». Fi
gurent aussi sur la même liste « 3a Arabes pèlerins »,
Daudet s'est rappelé dans Tartarin cette rencontre ; mais
il a situé à l'aller ce souvenir qui datait de son retour :
(1) Cf. aussi Tombarel, Guide général de l'Algérie pour i855, ct
l'annonce suivante de l'Akhbar du 7 février 1861 : « Le sieur Valen
tin,
glacier rue Bab-Azoun, a l'honneur d'informer sa nombreuse
clientèle qu'à partir de ce jour on trouvera dam son établissement
des glaces, sorbets,
cières d'Aïn-Télasit ».
(2) Barbier,
(3)
entremets et de la glace provenant de ses gla
Itinéraire Hachette, p. 79.
Ibid. p. 86. On pourrait cependant contester qu'en février on
trouvât des « pastèques » sur le marché.
(4)
(5)
Tartarin de Tarascon, éd. Fayard, p. 93.
Tartarin peut donc constater que « la rade étincelle » et que la
culasse des canons du quai d'Alger « flambe au soleil „.