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tout point de vue, sauf peut-être comme je l'ai dit phis
haut en ce qui concerne la note gaie et pittoresque, la
couleur islamique, qu'ils apportent à l'ensemble du pays
où on les voit. Ce n'est que leur étude d'ensemble qui
permet de relever des particularités curieuses.
Avant d'entrer dans le vif de la question, je dois au
préalable émettre quelques considérations générales qui
permettront de reconnaître l'intérêt que comporte l'étude
de leur diverses formes.
Les causes qui ont amené les différences qu'on remar
que dans leur apparence extérieure sont non seulement
d'ordre matériel, mais surtout d'ordre moral.
Parmi les premières, il faut signaler tout d'abord les
ressources propres que chaque pays offre aux construc
teurs, le climat plus ou moins pluvieux, la richesse des
habitants et l'habileté des ouvriers maçons.
Au nombre des causes morales nous noterons la dévo
tion plus ou moins grande dont est l'objet le personnage
que l'on veut honorer par la construction d'une Koubba,
les traditions religieuses et architecturales de la popula
tion, la mode du moment, l'envahissement plus ou moins
effectif du pays par les idées étrangères, la fantaisie
individuelle.
En dépit de tout, l'Islam a su conférer à tous ces petits
édifices,
ce caractère spécial indéfinissable qu'il imprime
à tout ce qu'il touche et qui fait que malgré leur diver
sité on ne saurait les confondre avec d'autres construc
tions.
On conçoit sans peine que l'a présence ou l'absence de
certains matériaux, bois, pierre, plâtre,
argile dans une
contrée entière bu même simplement dans une localité
donnée puissent influer considérablement sur le mode
de. construction.
C'est ainsi qu'au Tidikelt et au Touat où on ne trouve
la pierre qu'à des distances considérables,
où le bois pour